Les dessins de Andy Kubert son toujours au même niveau, nets propres et précis. Les peintures de Richard Isanove donnent un ton vieillot à cette œuvre, dans le même genre que celles utilisées pour Wolverine les Origines.
Pour le scénario, on pourrait penser qu'après le 1er tome d'exposition l'histoire accélérerait un peu plus sur ce second tome, cela n'est pas le cas Neil Gaiman prend toujours son temps pour raconter le récit. On ne sent toujours pas la fin du monde arriver de par l'ambiance de cette histoire, on a toujours pas l'impression que la fin du monde va arriver. On aura un tome moins espionnage un peu plus action, voire épique par rares moments. On sait enfin de quoi Neil Gaiman veut parler dans cette histoire, elle parle de la naissance de l'Amérique avec ses belles valeurs (celles que l'on connaît représentées par Captain America) en contraste avec une Europe vieillissante mourante et corrompue.
On a donc un tome qui conclut l'histoire tout aussi tranquillement que le 1er tome l'avait commencé, dans ce tome les scènes d'espionnage sont plutôt remplacées par des scènes d'action (pas non plus follement épiques). Ce tome ne relèvera donc pas l’intérêt des personnes pas emballées par le 1er, pour nous livrer au final un message assez simple.