Comment pourrait-on dire du mal des Julys ?
Les Julys, c'est avant tout de la poésie pure. Des petites fées ou des petites trollettes, ou des petites lutines (sont-elles vraiment toutes de type féminin, d'ailleurs, à supposer qu'un genre ou un sexe leur soit-attribuable. Elles se promènent dans le soleil et la nature de juillet, et il est très probable qu'il n'y ait pas d'autre mois où on puisse les voir. C'est le mystère des Julys.
Mais existent-elles vraiment, ces Julys ? Ne sont-elles pas plutôt le simple fruit de l'imagination d'un père ou d'un fils, dont la cohabitation n'est pas toujours simple ? Et si oui, de qui ? Du père, du fils ? De personne, seulement de l'auteur ? Une métaphore du temps qui passe ? Une parenthèse, un interlude, une histoire parallèle ?
La poésie, certes, un choix esthétique radical. Une escapade rêveuse et paresseuse (au bon sens du terme). Oui, 100 fois oui. Mais me concernant, un peu d'ennui aussi. Une non adéquation de l'oeuvre avec mes attentes, sans doute, car l'oeuvre est estimable (et moi, pas tant).