Ah oui, les fins sont abruptes !

Après une scène introductive saisissante, on a l'explication de celle du tome précédent se passant en Arizona. Même si le lecteur avait fait les liens un peu tout seul, on y apprend de nouveaux éléments. Et il y apprend aussi que ce sera beaucoup plus bavard avec parfois un texte plus important que le dessin.
Le récit est toujours aussi bien mené, les scènes d'exposition faisant place à celles d'action ou de révélation. L'attention du lecteur est toujours stimulée par les chemins tortueux du scénario et les péripéties qui arrivent aux personnages. Car, et c'était déjà la direction prise avec le tome 3, l'auteur s'intéresse désormais plus à ce qui arrive aux personnages qu'à l'intrigue. Cette dernière est au service du développement des héros sans pour autant n'être qu'un simple prétexte.
La fin s'est un peu coincée dans un genre et, si elle n'est pas à proprement bâclée, semble précipitée. Ça se termine quand même par le Pouvoir de l'Amour...
Le dessin est toujours aussi bon, donnant une ambiance reconnaissable entre toutes.