Pas de répit pour le Kessentchu

Le samouraï à la svastika fait encore parler de lui ! Tandis que l'Habitant de l'infini fait l'objet d'une nouvelle édition en France, la « suite » des aventures de Manji, supervisée par Hiroaki Samura est aussi parue en version française.

Après un trop rapide passage aux États-Unis (qui aura quelques conséquences par la suite ?) Manji est de retour au Japon. Il a presque l’air fatigué, au bout du rouleau. L’étincelle va jaillir toutefois et l’immortel va se retrouver embarqué dans quelques aventures qui se coulent dans les bouleversements divers que l’archipel va connaître (nous sommes en 1864…). Les lames vont se croiser, les souvenirs remonter à la surface, le pouvoir vaciller et un nouveau sidekick apparaît aux côtés du samouraï borgne. Il y a aussi le Shinsengumi mais qui est moins drôle que dans Gintama, ce qui est sans doute normal.

Le premier élément qui frappe est l’avalanche de références au passé de Manji (notamment dans ses armes, mais aussi certains personnages), qui font que vous risquez de passer à côté de pas mal de « trucs » si vous le lisez sans être familier de l’intrigue précédente. Pas de quoi rendre la lecture insipide ou indigeste pour autant. De toute façon Manji n’aime pas se souvenir. Il faudrait peut-être qu’il parle de sa condition d’immortelle avec Togata (Fire Punch) un jour.

Les graphismes proposent des personnages plutôt en rondeur, un découpage clair et une chorégraphie des scènes de baston dont on attend les prochains tomes pour voir jusqu’où elle peut aller. En somme le démarrage tente de trouver un juste milieu pour attirer les lecteurs familiers et novices de Manji.

La (vraie) note : L’aventure continue /20