My Dear Detective, tome 2 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

La vie d'un détective n'est pas de tout repos, surtout lorsqu'on est une femme, au Japon, dans les années 1920. Souvent victime de rabaissement, il est compliqué de se faire une place, surtout dans un métier rempli d'hommes. Pour Mitsuko, tout cela ne changera en rien ce qu'elle souhaite faire et surtout, ce qu'elle souhaite être, elle seule peut le décider, si ça ne plaît pas, tant pis ! Elle a d'ailleurs bien raison, même si je dois bien concéder des points à certains de ses collègues...

L'aventure reprend alors que Mitsuko et Saku sont en très mauvaise posture, attachés sur une voie ferrée. Heureusement, Saku semble mieux équipé que sa patronne pour faire face à ce genre de situation. Grandement étonnée, Mitsuko se demande où il a eu tout cela, mais bien évidemment rien n'est dit. Un de ses collègues lui fera remarquer qu'elle peut le remercier de surveiller ses arrières, puisqu'elle en est incapable (tout en la rabaissant, parce qu'elle est une femme). Même si la manière de le dire n'est pas des plus charmante, si on oublie la partie où il l'a rabaisse, il n'a pas foncièrement tort. Détective peut être un métier dangereux, il faut donc savoir protéger ses arrières, ce que j'ignore, c'est est-ce qu'ils ont le droit de porter une arme, si oui, qu'elle en est la réglementation ? Est-ce qu'une femme est logée à la même enseigne pour acquérir ce droit ? J'avoue que ses points restent assez mystérieux, une petite mise en contexte de l'époque ne serait pas de refus. L'auteure évoque surtout la diversité vestimentaire de l'époque, c'est bien, mais je veux aussi savoir d'autres éléments !

Il est clair que durant cette période, les métiers dangereux ou physiques sont clairement destinés aux hommes. Pourtant, le métier de détective devrait être facilement accessible aux femmes, puisqu'une arme met tout le monde sur un pied d'égalité. Je me demande même pourquoi elle n'est pas un minimum formée pour se défendre... Est-ce seulement pour offrir un rôle plus important à Saku ? Saku, un sacré personnage, il est très émotif tout en gardant une part de lui bien mystérieuse. Ce tome, on peut dire qu'il lui est un peu dédié, puisque la suite de leurs aventures, vont les conduire directement chez lui, face à sa famille si, particulière. Visiblement, être riche, une fois de plus, n'apporte pas toujours le bonheur, surtout dans une société où l'ainé reçoit pratiquement tout l'héritage au détriment des autres membres de la famille. L'intrigue évoque surtout que Saku n'est que le fils adoptif de la famille, de quoi ajouter un peu plus au malaise ambiant, les domestiques ne mâchant par leurs mots. Le pauvre, il n'est vraiment pas bien entouré, et visiblement, il n'est pas le seul membre de la famille à souffrir...

[...]