Miyo apprend des révélations sur sa “vraie” famille de la bouche d’Arata Tsuruki, un intrigant personnage se présentant comme son cousin. Ce dernier lui affirme que pour se débarrasser des cauchemars qui la hantent chaque nuit, elle doit venir vivre au domaine des Usuba, la maison natale de sa mère. Se faisant, elle doit aussi accepter de renoncer à son mariage avec Kiyoka et se placer sans condition sous la protection des Usuba. Son futur mari n’est évidemment pas d’accord avec cette proposition. Pour résoudre leur conflit, Arata propose à Kiyoka un duel dont le perdant devra renoncer à Miyo.
De loin le tome le plus intéressant depuis le début de la série. De l’action, des révélations, de l’émotion et une Miyo qui arrête enfin de s’apitoyer sur son sort et de s’excuser toutes les deux secondes pour s’affirmer et imposer sa volonté. Kiyoka de son côté affiche pour la première fois une forme de fragilité plutôt bienvenue. Au final les rôles s’inversent et c’est Miyo qui vient à son secours et possède les moyens de le sauver. L’ambiguïté et la complexité du personnage d’Arata amène davantage de profondeur à l’intrigue, créant une sorte de triangle amoureux dont on ne sait pas trop ce qu’il va ressortir. Vivement la suite !