Critique par numéro




Captain America: Steve Rogers 14



Wow, je suis toujours aussi bluffé par Spencer et son run sur Cap... Ce qu'il fait est une totale réussite et ce qui est drôle, c'est que son run allie nouveau et ancien avec une perfection trop rare, un petit peu comme Aaron sur Thor au final... Moralité?? Ce sont ceux qui apportent le plus de nouveauté à un personnage qui ont un réel respect pour son passé... Un petit peu comme Dan Slott sur Spidey... Mais clairement pas comme Guggenheim avec ces X-Men... :]


Hé hé! Je suis fier de ma petite introduction pleine de sens, je peux maintenant vous parler de Steven, enfin, plutôt de la nouvelle Madame Hydra! Cet arc, "Empire Building", place vraiment tous les pions pour l'event qui arrive dans deux mois! :D Mon Dieu, que je suis hypé! Les troupes de Steven se rassemble sans qu'il est vraiment influé à ceci et pour l'instant, elle compte plus de vilain que de héro, je me demande comment Spencer va gérer ça, car Steve n'est pas censé être réellement méchant mais il veut un monde meilleur lui aussi même si cela passe par plusieurs atrocités. Il est le meilleur vilain du moment en faites! Bref, tout se goupille bien et je me laisse bercer par l'histoire de Spencer qui approche de son point culminant, en attendant, il accumule les bonnes idées. Tout comme Jesus Saiz, qui a l'air d'être seul sur ce numéro, et qui nous dessine de très belles pages, en tout cas, je commence à vraiment apprécier son trait comme je le dis depuis pas mal de numéros déjà. ^^


Un dernier mot, j'adore ce que Spencer fait de Crâne Rouge, l'ennemi symbolique de Captain America, quel que soit les profonds changements qu'on subit l'un ou l'autre, c'est très bien pensé.



  • Note: 8/10



Captain America: Steve Rogers 15



Wow (le deuxième en si peu de temps!), ce numéro est simple mais sublime...


Je pense que je l'adore car Spencer a tout compris à la rivalité Captain America/Crâne Rouge et ce numéro est grand dans ce qu'il raconte. Bon d'accord, ce statu-quo ne restera pas bien longtemps en rigueur, il ne survivra sûrement pas à Secret Empire en faites. Mais savourons-le comme il se doit, savourons ce Crâne Rouge magnifique, savourons ce Captain fidèle au rêve, savourons l'empire qui arrive...
Je ne sais pas vous, mais moi, je saurais savourer Secret Empire dont le prochain numéro de Steve Rogers est un tie-in! Plus que deux mois vous dis-je! :]
Sérieusement, ce numéro n'est pas le meilleur de la série mais il est complètement jouissif et est une énième démonstration du savoir-faire de Spencer. Pour l'instant, la série est presque parfaite pour moi, elle est innovante, bien écrite, bien dessinée, respecte le personnage et ne cesse de me surprendre. Mais, maintenant, elle arrive à son point culminant, ce pourquoi elle existe donc c'est maintenant (ou plutôt dans deux mois) que nous pourrons dire si elle en valait la peine... Les events sont à double-tranchant, vous savez...
Sinon, niveau dessin, j'ai pas été conquis, Saiz n'est pas au rendez-vous, c'est Pina et Guinaldo aux dessins et j'ai déjà vu mieux. C'est clairement pas moche mais certains dessins me laissent perplexe et leur légitimité ici me fait me poser des questions sur la façon dont Marvel gère le tout... C'est dommage que la série de l'event n'ai pas mieux...


Voilà pour mon avis, mais maintenant, j'aimerais vous parler du plus gros problème que j'ai rencontré avec ce comics et ce n'est pas de la faute de l'équipe créative. Loin de là. En lisant, ce numéro, nous sommes surpris par le spoil qui nous fait face. En gros, ce numéro a lieu après que l'Uncanny Avengers ai réglé son compte à Crâne Rouge, donc, forcément, Spencer est obligé de nous faire un bref récap' de ce qui s'est passé lors de l'affrontement, et c'est le véritable spoil. Car oui, ce combat est actuellement en cours dans le magasine "Avengers" et on en est à la moitié de l'arc, soit trois numéros spoilés. Qui est le coupable?? J'ai d'abord pensé à Marvel mais selon leur site (plutôt de confiance, pour les nouveaux comics en tout cas), la fin de l'arc des Uncanny et ce numéro de cap sortent le même mois, le mois d'avril (en 2017, bien évidemment). Donc, Marvel a géré de ce côté, mais qu'en est-il de Panini?? :] Non content de nous mentir sur la plupart des dates indiqués dans le début du mag' avec les équipes créatives et tout, ils ne se donnent même pas raison en montrant qu'il y a deux mois d'écart entre les Uncanny et Cap. Donc, ce sont des branles-couilles au point de ne pas vérifier les dates mais en plus, ils en sont au point où, s'il y a un réel problème pour remettre toutes les séries au même niveau, ils ont même pas la capacité de se dire que nous mettre plus d'Uncanny ces deux-derniers mois pour rattraper la série Cap et ainsi nous éviter un spoil serait préférable. Et, je rappelle que toutes les dates dans le mag' sont fausses, qu'on ne vienne pas me dire la règle des "six à huit mois" qu'ils se sont imposés pour l'édition des comics récents, ils la transgressent régulièrement... Bref, c'était la petite rage d'un spoilé.



  • Note: 8/10



Invincible Iron Man 5



Depuis le numéro 2, cette série me déçoit fortement. Elle est très fainéante de par Bendis qui prend son temps en choses inintéressantes, déjà dites ou tout simplement inutiles. Heureusement, il nous reste les dessins de Caselli, magnifique, surtout au niveau des visages super expressifs...


Et avec ce numéro, Bendis nous dit clairement "I fuck the cliffhanger" mais notre scénariste préféré ne "fuck" pas que ça car il "fuck" aussi la moitié des personnages secondaires, et je dis ça méchamment mais ça m'arrange personnellement! Car, il ne nous reste que l'I.A. de Stark, Pepper et la mère de Riri. Deux des trois auront le droit d'être très bons. J'adore Pepper même si certains diront qu'elle fait beaucoup trop super-héroïne avérée, m'enfin, vu le combat du dernier numéro, je pense qu'on ne pouvait pas passer outre. La mère de Riri a le droit à un monologue des plus bien écrits, car oui, Bendis a un talent certain et sait se trouver convaincant. Tout comme sa fille qui au moins enchaîne les situations en restant un perso plaisant mais pas parfait malgré les apparences. Sinon, le reste du comics ne se prend pas la tête et tout est décontracté. Donc, je l'aurais plutôt bien aimé sans deux ou trois trucs... Comme Tomoe (cette méchante irrécupérable), le manque de surprise du numéro (on savait déjà tout avec le cliff du numéro 4) ou ce cliffhanger où Bendis a clairement été en grand manque d'inspiration et de grandes paroles pour nous faire passer ça. Non mais lisez et vous verrez, je ne sais pas ce que ça va donner mais je n'accroche pas au délire, du tout. (Et je ne parle pas du petit flashback plus que pourri qui m'a donné un grand fou rire)


Sinon, Caselli nous fait encore une des plus belles prestations et sauve la plupart du comics, par exemple, le monologue de la mère rendu ultra expressif par ces visages, le moment du combat nul est rendu vaguement stylé ou tout simplement la plupart des personnages sont très bons! Caselli gère, mais les décors de New York en mode simulation alors que c'est le levé du soleil, beurk...



  • Note: 5/10



Mighty Thor 17



La Guerre entre les Asgardiens et les Sh'iars prend des proportions guerrières, cosmiques et divines énormes! Sachant la position d'Odinson dans tout ce bordel galactique, j'ai repris de l'envie à lire les aventures de notre déesse au cœur proportionnel à une supernova. D'ailleurs, lire Thor, c'est me redonner un amour inconditionnel pour les histoires cosmiques, dans un monde où l'épique perd de sa superbe...


Aaron donne de plus en plus de clé de sa vision des dieux, et c'est en grande partie dû à la révélation dans "Unworthy Thor", je n'en dis pas plus mais cela rend les dieux beaucoup plus humains, plus terre-à-terre, parallèlement à leurs capacités fantastiques qui les composent.


Mon Dieu, que l'écriture d'Aaron est magnifique! :0


Mais que serait cette guerre sans proportion, qui n'est qu'une sous-partie, sans les dessins brillants et détaillés de Russel Dauterman, toujours sublimés par le talent de Matthew Wilson?? Vive les flux de lumière d'un rayonnement éclatant...


Mangog??



  • Note: 9/10



Captain Marvel 3



Après du cosmique aussi grandiose que celui d'Aaron, j'ai le vain espoir que Stohl nous racontera une histoire qui a au moins une once d'épique ou de cosmique. Et que lis-je?? Une introduction puissante citant du Carl Sagan et nous situant bien Carol en tant que femme curieuse de la Terre et femme puissante des étoiles.


Mais la réalité nous rattrape bien vite lorsque Stohl retombe dans une histoire qui ne se rend pas vraiment sérieuse et... Oh mon Dieu... Bon, j'adore le monde du comics mais les punchlines/blagues sur le froid, ça fait parti de ces vices qu'il vaut mieux éviter. Et oui, la scénarite nous a fait, ce que l'on appelle dans le milieu, une "Freezenegger". Passé outre ça, il y a Carol qui n'est pas vraiment comme elle devrait être par rapport à l'I.A. de Tony, le câlin et le message sont surfaits, Carol n'est pas méchante mais elle est certaine d'elle-même car vu la haute fonction qu'elle possède au sein de l'univers Marvel, il n'y a pas de place pour le doute. C'est comme ça que la voit beaucoup de scénaristes comme Spencer par exemple. Et, j'ai plus de mal avec la version de Stohl. Donc, voilà, l'ambiance générale me déplait toujours autant surtout avec un méchant loin d'être convaincant que ce soit en matière d'intelligence ou de prestige, des persos secondaires qui desservent l'histoire et une histoire qui a de bonnes idées sans les présenter correctement. Argh, j'ai du mal avec cette ambiance! :/ De plus, je trouve toujours que Rosanas n'est pas au meilleur de sa forme, c'est fortement dommage.


Je mettrais donc au dessus de la moyenne juste pour cette introduction qui m'a fait bien plaisir quand même. ;)



  • Note: 6/10



Captain America: Sam Wilson 18



Et on termine sur une autre de mes séries préférés, que je trouve encore au dessus de Steve Rogers, même si les deux sont très liées.


En faites, les deux sont même indissociable, car c'est dans cette série, c'est là que l'on remarque pourquoi Steve va réussir son coup, le monde dans lequel erre Sam est trop divisé, méfiant pour qu'il remarque le danger qui le guette. J'adore les partis pris de Spencer, en écrivant Sam en tant que cap, il a décidé d'en faire bien plus qu'un super-héro combattant un mal manichéen. Le mal qu'il combat ici est bien trop ancré pour qu'il le batte à coup de bouclier; D'ailleurs, Rage est un personnage qui connaît une réelle place dans l'histoire et un réel changement, le personnage retombera sûrement dans les limbes de l'édition et s'en est dommage... La prise de décision difficile par rapport à la bombe qu'est la vidéo de la bavure policière m'a fait ressentir toute l'ambiguïté de la situation à un tel point que j'en avais froid dans le dos. Et nous ne savons toujours pas si Sam a pris la bonne décision vu celui qui l'a aidé à la prendre. Bref, que j'aime l'atmosphère de cette série!


Mais franchement, ce n'est rien comparé à ce que Daniel Acuna nous dessert, ces pages sont théâtralement magnifique, entre la scène de la prison ou la scène entre Sam et Steve, c'est magnifique! Acuna est vraiment un dessinateur super talentueux, de plus, il se donne vraiment un style indissociable vu qu'il colorise lui-même ses pages, ce qui donne toute la puissance des idées qu'il avait de base. Il m'a vraiment bluffé sur ce numéro, et franchement, entre lui et Dauterman, qui est aussi un excellent dessinateur, je le préfère, même si je doute qu'Acuna dessine aussi bien les super-comètes. ;)



  • Note: 9/10

LapinNoir
8
Écrit par

Créée

le 14 nov. 2017

Critique lue 211 fois

3 j'aime

LapinNoir

Écrit par

Critique lue 211 fois

3

Du même critique

Just Cause 3
LapinNoir
5

Rico et l'art de la funotonie

Just Cause 3, c'est le jeu qui, de prime abord, est complètement déjanté, fun, drôle et décontracté. Et, ce n'est pas faux, le jeu a ces qualités, dès le départ, on est pris dans l'action et...

le 27 sept. 2017

5 j'aime

4