New X-Men volume 2 est une série que je n'avais pas envie d'aimer. Autant j'apprécie l'idée d'exploiter Xavier en tant qu'école, autant une série clairement dirigée vers les ados, avec des intrigues d'ados... et je le reconnais, j'ai eu tort. Ce n'est pas la meilleure série de tous les temps, mais ça se lit très bien.


New X-Men volume 2 reprend peu après la fin de New X-Men volume 1, l'excellente série de Grant Morrison. À la différence près que l'on s'y intéresse beaucoup moins à l'équipe traditionnelle des X-Men et beaucoup plus aux nouveaux élèves de l'institut Xavier. Ceux-ci viennent à peine de se rencontrer et déjà ils apprennent une mauvaise nouvelle : Cyclope, dans son rôle de principal, a décidé de splitter les étudiants en escouades, ce qui n'est pas du tout au goût des principaux intéressés...


Les deux premiers tomes donnent un ton très déplaisant : les jeunes mutants qui pètent un câble sans raison particulière sur une décision dont ils ne connaissent pas les tenants et aboutissants. C'est à ce moment que j'ai eu très peur de découvrir une série sur des ados râleurs et geignards... mais en fait passé ce départ un peu désagréable, New X-Men s'en sort très bien.


Cette série a donc l'ambition d'être une double suite : comme son nom l'indique, une suite directe de New X-Men volume 1, reprenant l'idée de se focaliser particulièrement sur le quotidien dans l'institut Xavier, mais aussi une sorte de nouvelle version de l'équipe des New Mutants, un groupe d'intervention dont les anciens membres apparaissent dans cette série. Il faut aussi savoir que ce New X-Men est composé de deux parties bien distinctes : la première, Academy X, suit les jeunes mutants alors qu'ils sont en apprentissage, alors que la seconde, New X-Men sans sous-titre, raconte l'après (en particulier, la transition se fait avec l'event House of M). Et presque tout du long, c'est vraiment intéressant.


Pourquoi ? Parce que les personnages sont assez complexes et passent par des tas d'émotions. Alors ouais, il faut se coltiner du drama, de la romance, des crises d'ado... mais tout ça dépeint de façon suffisamment crédible et intéressante pour que ça passe. Après, bien entendu, la série n'échappe pas aux lieux communs propres aux oeuvres qui ciblent le même public, mais malgré ça, ça reste de fort bonne qualité.


Malgré tout, une baisse de régime se note vers la fin (je ne compte pas les tout derniers épisodes qui sont des parties de l'event Messiah CompleX, qui "parasite" toutes les séries sur les mutants).


Mais somme toute, pour les aficionados des mutants, il n'y a pas de vraie raison de bouder New X-Men volume 2.

Antevre
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes lectures grâce à Marvel Unlimited

Créée

le 24 févr. 2017

Critique lue 120 fois

1 j'aime

Antevre

Écrit par

Critique lue 120 fois

1

D'autres avis sur New X-Men (2004 - 2008)

New X-Men (2004 - 2008)
WeaponX
6

"We 're the X-Men..."

La flemme de réécrire une critique longue. Disons que cette série teen est imbuvable sur ses 20 premiers épisodes, malgré des personnages au potentiel intéressant et quelques interactions qui...

le 10 mars 2017

Du même critique

Non mais t'as vu c'que t'écoutes
Antevre
5

Critique de Non mais t'as vu c'que t'écoutes par Antevre

Youtube, c'est un peu la jungle. On y trouve tout et n'importe quoi. Si l'on s'intéresse plus particulièrement au domaine de ce que l'on appelle maintenant souvent les émissions web et les webséries...

le 1 avr. 2015

25 j'aime

5

Bleach
Antevre
7

Qui c'est qu'a la plus grosse épée? Hein? Hein?

Parler de l'anime Bleach est un peu douloureux. Tout simplement car on y trouve le pire comme le meilleur, que d'une part on aimerait pouvoir l'aduler pour certaines de ses qualités, mais que d'autre...

le 16 févr. 2013

24 j'aime

Marvel's The Punisher
Antevre
4

Critique de Marvel's The Punisher par Antevre

Grosse déception pour cette série, qui vend un produit complètement générique là où on aurait pu espérer avoir quelque chose qui sort des sentiers battus... Frank Castle est le Punisher. Après que sa...

le 18 déc. 2017

22 j'aime