Pour dire vrai, j'ai commencé ma lecture de Nijagahara Holograph sans trop d'attente, ne me rendons compte que je tenais là entre mes mains une autre oeuvre de Inio Asano. Pour avoir lu quelque-unes de ses oeuvres je dois dire avoir été resté mitigé. Si Solanin m'avait paru tire-larmes et inutilement rembruni pour une histoire qui était déjà bien sinistre, je retrouvais la même intrigante passion de Asano dans la retranscription d'évènements toujours plus effroyables dans La fille sur la plage - qui pourtant m'avait accroché par bien des aspects. Ici je trouve le Asano que j'apprécie, plein d'idées narratives et qui s'attache à retranscrire une histoire complexe, inspiré d'un mythe dont chaque bout de l'histoire est éparpillé, laissant le lecteur refaire le puzzle au rythme des rebondissements.