Ab igne ignem capere

Troisième tome de la saga des inquisiteurs, c'est maintenant à Jean-Luc Istinc et Augustin Popescu qu'il incombe de relater les aventures du troisième inquisiteur Nikolai. Cet opus ne parvient toujours pas à atteindre le niveau du premier tome, bien qu'il soit un chouia supérieur au second. Il a cependant le mérite de creuser un peu plus la dimension magique de l'univers des inquisiteurs et de faire un peu plus avancer la trame principale, puisque c'est à partir de cet opus qu'on commence à entrevoir la réunion des 5 héros.
Le dessin est encore une fois décevant. Outres quelque erreurs de proportions et des traits un peu grossier par moments, certains décors manquent clairement de finesse. L'intrigue met cette fois en avant Nikolai. Cet inquisiteur semble à première vue plus vulnérable de par son vieil age et sa cécité. C'est qui s'avère faux puisque ce dernier s'avère doté d'un pouvoir latent plus impressionnant que celui de ses prédécesseurs. A vrai, dire les flash backs s'intéressant à son apprentissage son probablement les moments les plus intéressants du tome. Le vieil inquisiteur a au moins l'avantage de proposer une nouvelle perspective. Pas grand chose à dire sur l'elfe qui l'accompagne en revanche. L'enquête visant à empêcher l'assassinat d'un espèce de sauveur providentiel est assez peu passionnante. Les différentes factions (naines et orcs) étant particulièrement stéréotypées dans cet opus. La résolution de l'intrigue, bien que surprenante est d'ailleurs un peu facile. Encore une fois la fin se finit en cliffhanger mais comme je l'ai dit plus haut, au moins cette fois la trame semblant lié les 5 héros avancent, le complot contre lequel il lutte commençant doucement à se dévoiler.

J'espère cependant que les 2 prochains opus remonteront le niveau, parce qu'en dépit de ma déception l'univers me semble toujours bénéficier d'un bon potentiel. A suivre donc, en espérant le meilleur.