Les chose deviennent un peu longues avec Star Wars : Clone Wars. Je me rend compte surtout que l’on se retrouve avec un recueil d’histoires de différentes séries se concentrant sur cette période trouble pour les Jedi. C’est pour cela qu’il y a si peu de cohérence entre certaines histoires, si peu de lien entre les différentes intrigues. Mais ce qui en ressort, et c’est assez dommage, c’est que les Jedi sont des abrutis ! Sous couvert d’être « éveillés », ils ne voient rien, ne pressentent rien ! Cela en est affligeant…
Alors oui, à travers les sept premiers tomes nous avons eu le droit à de bonnes intrigues, à des histoires intéressantes, mais aussi à de nombreuses longueurs et de sérieuses déceptions. Il faut dire qu’on a tellement d’histoires saccadées, dès que cela peut devenir intéressant et bien on passe à autre chose. La seule trame qu’on suit, à peu près depuis le début, si ce n’est la lente chute des Jedi jusqu’à l’épisode III de la série, la Revanche des Sith, c’est les événements autour de Quinlan Vos ! Et, si cela était prévisible, on sait maintenant que le Jedi a véritablement basculé !


Durant des millénaires, les Chevaliers Jedi ont fait régner l’ordre et la justice au sein de la galaxie, assurant ainsi la stabilité de la République. Mais aujourd’hui, leur rôle n’est plus seulement de maintenir la paix. De la défense, il leur faut passer à l’attaque en menant leur armée contre les forces séparatistes qui veulent renverser la République. De leur vaillance, mais aussi de leur sens stratégique, dépendra l’issue de cette guerre sans précédent : la Guerre des Clones.
Les Chevaliers Jedi, en mission sur la planète Boz Pity, espèrent livrer une bataille décisive contre les forces séparatistes, notamment face au comte Dooku, tandis que Mace Windu est opposé au général Grievous. Pendant ce temps, Obi-Wan Kenobi s’est lancé dans une quête vengeresse, à la poursuite d’Asajj Ventress, une Jedi passée du côté obscur de la Force que tout le monde croit morte. Mais pour y parvenir, il est prêt à mettre le destin de la galaxie en danger.


Ce huitième tome, l’antépénultième de la série, se concentre principalement, quasiment exclusivement sur Obi-Wan Kenobi. Le maître d’Anakin est convaincu, au fond de lui, qu’Asajj Ventress est toujours en vie ! Qu’elle a survécu à son combat contre son ancien Padawan. Il n’en démord pas, pour lui c’est une certitude, et sous couvert de vouloir protéger la galaxie, on ressent bien, que tout cela n’est qu’une sinistre histoire de vengeance ! Surprenant pour un Jedi !


Le pire dans tout cela, c’est qu’Obi-Wan parvient à convaincre le conseil Jedi que sa folle quête est pour le bien de la galaxie, et c’est ainsi qu’Anakin, en repos en tête-à-tête avec sa douce Padmé, se retrouve assigné à cette mission. Cela créé une certaine tension entre les deux personnages. Mais Anakin peut dire ce qu’il veut, Obi-Wan est sûr et certain d’avoir raison.


De nombreux combats, énormément de droïdes détruits plus tard, nos deux héros se retrouvent sur la planète Boz Pity, la planète cimetière. Anakin et Obi-Wan ont même failli subir le pire pour y arriver.


Une fois sur place, ils se retrouvent avec les troupes de Mace Windu. Les Jedi, pendant la quête vengeresse d’Obi-Wan ont découvert que la planète cimetière abritait le comte Dooku ! Et selon les indications d’Obi-Wan, Asajj Ventress serait aussi sur Boz Pity ! Mais la terrible guerrière, si elle est bien en vie, elle n’est pas au meilleur de sa forme. De même, ses retrouvailles avec Obi-Wan vont prendre une drôle de tournure !


Quel dommage qu’on n’aborde pas une seule seconde l’énorme révélation de Quinlan Vos du précédent tome. Tout un tome pour qu’Obi-Wan puisse retrouver Asajj c’est un peu long. Surtout pour un tel final… Je ne peux m’empêcher de penser que cette intrigue est une sorte de point final à ce personnage à cette opposition entre les deux personnages. Du coup, j’en attendais autre chose, d’autant que j’adore le personnage d’Asajj Ventress.


Graphiquement, on retrouve Brian Ching. L’artiste propose un excellent travail. Toujours aussi excellent sur tout ce qui est extraterrestre, ou retranscription de combats. Malheureusement, le travail sur les personnages, n’est pas toujours très lisible, très clair. De même, la mise en page est assez classique.


Le tome se termine avec une petite histoire, à nouveau centré sur le duo Obi-Wan/Anakin, nous montrant à quel point leur relation est faîtes de hauts et de bas. De respect mais aussi de désaccords. Pas spécialement passionnant, mais on a la chance d’y retrouver les dessins de Nicola Scott !


Bref, un tome un peu long mais qui se laisse lire. La fin de cette série se rapproche et c’est tant mieux. Je pense que l’on aurait pu faire moins de tomes et du coup proposer une lecture plus intense.

Romain_Bouvet
7
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le 23 juil. 2019

Critique lue 71 fois

Romain Bouvet

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