Afin de préparer son nouveau roman, Naoto revient sur l’île où il était lycéen sept ans plus tôt. Une île qu’il a quitté suite à la disparition tragique de sa meilleure amie Mizuki. Sur place il retrouve Akari, la petite sœur de Mizuki, qui a bien grandi. Ensemble il vont remonter le fil de cet été où le drame s’est déroulé, un drame pour lequel Naoto a toujours ressenti un fort sentiment de culpabilité. Et quand un chauffeur de taxi lui raconte la légende de la fille blanche du phare qui apparaît parfois en pleine nuit habillée en lycéenne, le jeune homme se dit qu’il s’agit sans doute du fantôme de Mizuki...
Un one shot tout en sensibilité. Dans cette chronique adolescente alternant entre le présent et le passé, on navigue entre la tristesse et la nostalgie, chacun ayant gardé un ressenti particulier par rapport aux événements. Naoto et Akari ont évidemment gagné en maturité mais ils restent profondément marqués par l’époque où leur jeunesse a basculé, au cours d’un été, de l’insouciance à la douleur du deuil. Un récit simple, touchant et pudique, sans dramatisation excessive ni grosses ficelles tire-larmes.