Pas grand chose de positif à dire sur ce "Spirou par...". On peut saluer l'idée d'avoir fait un album où Spirou exerce réellement la profession de groom tout au long de l'histoire. Mais globalement c'est plutôt lourdingue est inutilement compliqué. Le gag de Spip caché dans le calot de Spirou et la vieille dame et son chien est répété un paquet de fois du début à la fin. Pareil pour les coups de poings qui pleuvent incessamment. Quel manque d'originalité. Tout le monde se trouve dans une position inextricable dès la page 26. La solution trouvée par Spirou est incompréhensible, ou plutôt tellement compliquée qu'il faudrait prendre le temps d'y réfléchir un moment pour essayer de la comprendre, mais l'histoire est tellement peu prenante qu'on n'en a pas spécialement envie. On ne sait pas vraiment à quel public s'adresse ce Spirou entre le dessin simpliste de Parme (qui s'associait déjà à Trondheim pour Le roi catastrophe, des histoires sans texte pour les petits) et la critique sous jacente du monde des riches et de l'incompétence et l'irresponsabilité des personnes dirigeantes (marrant, dans cette histoire on retrouve quasiment le scénario du film Sans filtre sorti 12 ans plus tard).