En 2019, j'étais un peu hésitant à choisir cette bd. Certes moins dépaysant que La Saga de Grimr, cette dernière m'a confirmé la capacité de Jérémie Moreau à écrire des fables qui touchent au cœur et à l'intellect.
Ici le personnage est plus difficile à apprécier tant il se cherche. Limite antipathique. Il mange sa mère quand même. Ce qui se passe durant la préhistoire reste à la préhistoire.
Ce conte philosophique conte l'histoire de l'humanité en accéléré et en très anachronique. Le poids des habitudes. Le frein au changement. La course au progrès. Et puis revenir en arrière car c'était pas si con.
Ce petit moment de contemplation à l'aube de notre ère est comme un lever de soleil après une nuit millenaire. Ou comme à potron-minet quand les premiers rayons dardent tels un héricendre sortant de sa pokeball.
Créée
le 8 juin 2022
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