Je m'attendais à pire.

Alors, alors, alors. Ce Nightwimg ?
J’avoue avoir longuement hésité à le prendre, puis à le lire. Tellement j’attache peu d’affection à ce personnage. Je n’ai pas trouvé ça bon mais je n’ai pas trouvé ça mauvais non plus. Donc une relative bonne surprise au final.
Je ne sais pas d’où cela vient mais c’est physique, Dick Grayson je ne peux pas. Je n’aime pas ce personnage, il ne m’intéresse pas plus que l’emballage de mon premier slip étant enfant c’est pour dire. Mais le fait qu’on nous annonce un parallèle avec la saga des hiboux de Batou m’a fait sortir la carte bleue.
Ce parallèle est d’ailleurs fort intéressant, je m’attendais à un truc dans le présent, pas à un parallèle dans le passé. C’est une bonne idée, et le fait d’utiliser le cirque comme centre de recrutement est une bonne idée. Ca apporte encore davantage au côté vieille confrérie de la cour des hiboux. Le lien avec la série mère se faisant parfaitement avec la même confrontation entre Batman et Nightwing que l’on retrouve à la fin du tome 1 de Batman.
Autre point positif de ce tome. Le cirque. J’ai beaucoup aimé cet univers coloré qui change un peu à la noirceur de Gotham. Gros plus un pour la belle Raya.
Après j’ai trouvé certains chapitres très en dessous du reste du volume. Le chapitre avec le démon, voilà comme Dick s’en débarrasse en deux, deux.
Ainsi que le chapitre avec Batgirl que je trouve totalement inutile et graphiquement très moyen.
Les dessins justement, je trouve le coup de crayon d’Eddy Barrows très intéressant, mais la globalité graphique du tome est moyenne à cause de dessinateurs qui l’accompagnent.
C’est long à se mettre en place, heureusement qu’il y a le fil rouge du cirque et des hiboux pour tenir en haleine au début. Et heureusement que l’on tient, car els deux derniers chapitres sont tout simplement explosif en termes d’action et de rebondissements.
Je trouve également les débuts de chapitres assez répétitifs au niveau des phases de narration de Dick, qui nous répète toujours la même chose.
Bref au final, je n’ai pas trouvé ça aussi nul que je m’y attendais. Certaines planches de Barrows, le cirque et son passé font que ce premier tome de Nightwing se laisse lire malgré le protagoniste.