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Une première saison magistrale
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Voir le mot Pino me replonge dans l’anime Ergo Proxy, ainsi que dans une comédie de Gérard Jugnot (même si le Pinot en question y prend un t). C’est, sans surprise, davantage vers l’anime Ergo Proxy que tend ce manga en abordant la question de l’IA et de la possibilité qu’elle puisse penser mais aussi, et surtout, engendrer par elle-même des émotions, avec les implications que cela engendre (parce que les émotions ne sont pas toujours positives ou bonnes pour soi et autrui).
Pour autant il ne sera pas ici question du jour du Jugement Dernier et de Pino comme version kawai du Terminator. Takashi Murakami nous propose plutôt un récit à une échelle très micro. Soit une société dans laquelle l’IA a « fait son trou » (tout comme le changement climatique) et certains modèles ont atteint un niveau tel qu’ils peuvent être implantés dans des robots, afin de réaliser diverses tâches et soulager ainsi les humains (ou leur prendre leur job ?). Pour que tout se passe bien, ces applications humanoïdes (Pino) ont l’apparence d’un petit robot (coucou Astro) pour ne pas effrayer. Mais un hic survient, qui va déclencher une enquête autour de Pino. Une enquête au long cours dans le style habituel des dossiers classés mais pas tant que ça en réalité. L’intrigue consiste alors à prendre un tout petit nombre de personnages dont la vie est influencée selon des degrés divers par Pino : une scientifique, une mère, un policier et quelques autres sidekicks vont fournir la matière nécessaire pour rendre l’histoire… attachante.
J’en ai été quelque peu surpris car je ne suis pas très fan du coup de crayon de l’auteur et du rythme assez lent du récit. Mais l’absence d’action, les moments assez contemplatifs, les réflexions générales (déjà vues dans d’autres œuvres mais peu importe ici), les retours dans le passé et tous les à-côtés sur l’usage de l’IA, les magouilles, les progrès et autres faces d’une société dans la seconde partie du XXIe siècle sont très bien passés. Et l’honnêteté de l’auteur qui en postface évoque le fait qu’il ne pense pas forcément que son récit colle avec ce que peut (pourra ?) devenir l’IA ont fini de me convaincre que oui, la science fiction est un continent divers où Pino y a toute sa place.
Créée
il y a 7 jours
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