SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Polina
7.5
Polina

Roman graphique de Bastien Vivès (2011)

Dans la même veine esthétique que pour Le goût du chlore, Vivès poursuit son exploration du geste humain. Ici, la danse succède à natation, toujours avec la même grâce pour un trait ténu et d'une justesse évidente. Les visages, la richesse des silences, la grande maîtrise des ellipses permettent l'éclosion au monde de Polina, entre grâce, sacrifice et déconvenues. Modeste dans son propos, grandiose dans son sens de l'économie, très émouvant par la geste humaine qu'il évoque.
Sergent_Pepper
9
Écrit par

Créée

le 23 oct. 2013

Critique lue 1K fois

Sergent_Pepper

Écrit par

Critique lue 1K fois

17
2

D'autres avis sur Polina

Polina

Polina

le 23 oct. 2013

La geste humaine

Dans la même veine esthétique que pour Le goût du chlore, Vivès poursuit son exploration du geste humain. Ici, la danse succède à natation, toujours avec la même grâce pour un trait ténu et d'une...

Polina

Polina

le 17 août 2013

Danse avec les lourdeurs

Certes l'exercice de style est réussi. Mais voilà les ficelles scénaristiques et dramatiques sont d'une telle évidence que cela procure une certaine platitude à la fois au récit et aux caractères des...

Polina

Polina

le 31 mars 2011

"La claque"

On connaît Bastien Vivès pour ses BD toujours classes, attirant régulièrement des prix mérités. On le connaît aussi pour son blog génialissime, dépassant les limites de l'humour tel qu'on le connaît,...

Du même critique

Lucy

Lucy

le 6 déc. 2014

Les arcanes du blockbuster, chapitre 12.

Cantine d’EuropaCorp, dans la file le long du buffet à volonté. Et donc, il prend sa bagnole, se venge et les descend tous. - D’accord, Luc. Je lance la production. On a de toute façon l’accord de...

Once Upon a Time... in Hollywood

Once Upon a Time... in Hollywood

le 14 août 2019

To leave and try in L.A.

Il y a là un savoureux paradoxe : le film le plus attendu de l’année, pierre angulaire de la production 2019 et climax du dernier Festival de Cannes, est un chant nostalgique d’une singulière...

Her

Her

le 30 mars 2014

Vestiges de l’amour

La lumière qui baigne la majorité des plans de Her est rassurante. Les intérieurs sont clairs, les dégagements spacieux. Les écrans vastes et discrets, intégrés dans un mobilier pastel. Plus de...