Polina
le 23 oct. 2013
La geste humaine
Dans la même veine esthétique que pour Le goût du chlore, Vivès poursuit son exploration du geste humain. Ici, la danse succède à natation, toujours avec la même grâce pour un trait ténu et d'une...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Black Swan c'est de la merde, Polina c'est de l'art !
Polina c'est le genre de BD que j'ouvre, admire, referme.. puis ne peux m'empêcher de ré-ouvrir pour contempler à nouveau une planche au hasard (je le faisais même avant de l'avoir lu et continue encore).
C'est l'histoire de la carrière fictive d'une danseuse classique russe, Polina Oulinov. On suit son parcours dès son enfance, l'accent est mis sur les choix artistiques à faire durant une carrière et de son lien particulier avec son prof, Nikita Bojinski. Ce dernier est très dure, casse de nombreuses danseuses, mais n'est pas manichéen, il a sa propre vision de l'art.
Comme déjà dis plus haut, je suis émerveillé par l'esthétique de l'oeuvre, il y a une pureté dans irrégularité du trait à l'encre de chine (je crois qu'il a tout fait dans photoshop en vrais.. ). Bastien Vives sait jouer avec les codes de la BD et a une parfaite maitrise du pouvoir de l'ellipse pour nous surprendre alors qu'on suis l'histoire à pleine haleine.
Polina est une oeuvre qui nous parle d'art et qui le fait bien, c'est passionnant.
9
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Créée
le 4 avr. 2024
Critique lue 7 fois
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