Potlatch
5.3
Potlatch

BD (divers) de Marcus Prior et Danide (2017)

J'attendais cette bédé avec une graaaande impatience. Eh bien, la déception est à hauteur de l'attente.


J'aurais pu faire l'impasse sur le style graphique que je détestais déjà avant d'avoir perdu mon temps avec cette lecture. J'aurais aussi pu être tolérante avec cette insupportable colorisation. Le pitch de base n'était pas non plus particulièrement original. Les personnages complètement creux, alors que le héros de l'histoire était a priori l'intérêt de tout le récit. Mais cette scénarisation sans queue ni tête, ce pseudo-fil conducteur qui n'a conduit à rien d'autre qu'à un flop total, cette absence de construction du récit camouflée par l'avalanche de détails mnésiques, au bout d'un moment, ça n'était vraiment plus possible.


Le sujet de l'hyperthymésie est suffisamment rare pour que ceux que ça intéresse aient envie de sauter sur tous les média culturels qui le traitent. Si c'est aussi votre cas, vous vous épargnerez de la peine et du temps en évitant ce livre et vous aurez très certainement plus de plaisir à aller consulter la fiche Wikipédia à ce sujet.

CecylAos
1
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Je suis différent.e et moi aussi je vous trouve bizarre

Créée

le 30 nov. 2017

Critique lue 220 fois

1 j'aime

Cecyl Aos

Écrit par

Critique lue 220 fois

1

D'autres avis sur Potlatch

Potlatch
MaximeF1
3

Critique de Potlatch par MaximeF1

"Bonjour, je m'appelle Maximo Perez et je souffre d'hyperthymésie. Ça veut dire que je me souviens de TOUT ce que j'ai vécu au détail près, si bien que de ma mémoire surchargée surgissent souvent des...

le 19 août 2017

1 j'aime

Du même critique

L'écoféminisme dans la géopolitique
CecylAos
3

L'écosexisme et le patriarcat durable

Avec un titre si prometteur, je m’étais attendue à une réflexion pointue, aux croisements de la lutte pour les droits des femmes et ceux de l'environnement, dans une position politique forcément...

le 14 avr. 2019

4 j'aime

Petits oiseaux
CecylAos
7

Si douce est l’envolée, pâle est mon vertige...

Une histoire étrange et fragile, comme sait si bien les raconter Yôko Ogawa. Une histoire de liberté, d’amour et de solitudes. Une histoire d’oiseaux, ces drôles d’oiseaux que nous sommes si...

le 13 août 2018

4 j'aime

7