Vermines Saint Denis
Petite précision, je suis un ex(?)-arachnophobe ! Autant dire donc qu'un nombre certain de scènes de Vermines m'ont procuré une délicieuse frayeur doublé d'une excitation vicieuse. Difficile donc...
le 16 avr. 2025
Dans un futur post apo, un jeune garçon, ou une fille d'ailleurs, se bat pour survivre dans un monde sans ressources, à l'agonie, entre tribus cannibales et gang ultra violent ...
Non non revenez.. c'est bien plus original que cela en a l'air!
Stenbeck parvient en effet à embrasser un principe rincé jusqu'à la moelle, prouvant une certaine ambition par ailleurs, tout en insufflant une once de nouveauté salvatrice. Elle prends la forme de 2 entités qui explorent se No Man's land en mission de reconnaissance, scientifique et d'observation... à priori ...
Dans le même temps, le jeune survivant vole l'eau précieuse et se trouve être la cible d'un contrat barbare entre clans dégénérés. Tout ce petit monde va se fracasser les uns contre les autres dans des scènes de violence que le trait précis de Stenbeck lui même rends percutant à souhait. C'est un autre point fort du comics, il n'évite pas le post apo mais y plonge dedans sans nous gonfler avec des explications, du contexte, du background : le monde a merdé, on sait que tous que c'est nous les coupables.. et maintenant, c'est le foutoir, deal with it!
L'auteur/dessinateur/encreur/coloriste (ah non, c'est le géantissime Dave Stewart) semble beaucoup s'éclater à parsemer ces pages de ruines, déchets, décombres et autres sans oublier une narration maîtrisée (l'enchainement des cases fait effectivement pensé à du Hellboy), un rythme sans pause qui pousse cette histoire certes peu dense mais prenante vers un final ... abrupt certes!
'Toute façon, c'est recommandé par Mignola alors ...
Créée
le 26 oct. 2024
Critique lue 26 fois
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