Aussi génial que le premier !

Le premier tome de Kanan, si j’ai mis du temps à me lancer, a été un de mes tomes préférés de Star Wars post-rachat par Disney et passage aux mains de Marvel. Une véritable découverte d’un personnage que je ne connaissais absolument pas. Je pouvais savourer les origines de ce personnage, vierge de la moindre information le concernant. J’attendais donc avec impatience de lire ce deuxième tome.

Avant d’échapper aux troupes de l’Empire, Caleb Dume a appris à utiliser la Force. Tout juste arrivé à l’Académie Jedi, le jeune Padawan est pris dans une aventure qui le dépasse. Heureusement, il peut compter sur le soutien de son Maître Jedi, Depa Billaba.
Greg Weisman (Star Wars Rebels) et Pepe Larraz (Deadpool vs X-Force) concluent les aventures de jeunesse de Kanan Jarrus, le leader de l’équipage du Ghost.
(Contient les épisodes #7 à 12)

A la fin du tome Kanan, en compagnie de l’équipage du Ghost, retournait sur la planète Keller, là où il avait pu se débarrasser d’un passé douloureux de Caleb Dume, et le traumatisme de l’Ordre 66 ayant causé, en autre, la mort de son Maître Depa Billaba, pour se tourner vers un avenir plein de promesse de Kanan Jarrus !
Mais comme si la planète avait un souci avec notre héros, Kanan finissait par tomber sous les coups de blasters. Ce séjour dans une cuve à Bacta. Ce moment d’inconscience nous plonge alors dans un souvenir encore antérieur à celui du premier tome.

Le jeune Caleb Dume n’est encore qu’un simple Initié. Suivant les cours de Yoda et des autres Maîtres, il fait la rencontre de Depa Billaba. Une Maître Jedi se réveillant après plusieurs mois de coma ! Cette dernière porte une mauvaise réputation après une cinglante défaite conte le Général Grievious et la perte de toute son infanterie, ou presque de Clones !
Très rapidement, le jeune Caleb porte un grand intérêt à ce Maître, et la réciproque est vraie également. La Jedi trouvant l’insouciance, la curiosité et la fraîcheur du jeune Initié fraîche et amusante. Il n’en faut pas plus pour que Caleb, malgré son jeune âge, ne devienne le Padawan de Depa Billaba.

Ce tome nous plonge alors dans leurs premières missions, plus ou moins couronnées de succès, avec des coups durs, des blessures, des amitiés et quelques tragédies. Dès son plus jeune âge, Caleb a vécu le pire et les épreuves les plus difficiles, mais plutôt que de se laisser abattre, de sombrer aussi bien au sens propre qu’au Côté Obscur de la Force, il a toujours l’envie de se dépasser, d’utiliser ces blessures pour se motiver, devenir plus fort.

Cette force devient, également, un moteur pour Depa Billaba. Cette dernière trouve en Caleb le moyen de passer son traumatisme, ses doutes, et cela va être déterminant lorsqu’elle va, de nouveau, se retrouver face au terrible Général Grievious ! (Que j’aime ce personnage, en passant.)

Le tome, et la série se terminent sur une petite histoire sans intérêt où Kanan retrouve son vieux vaisseau. Si c’est un loupé au niveau du scénario, c’est encore pire au niveau des dessins, où Andrea Broccardo nous propose des planches immondes et brouillons. Quel dommage de terminer là-dessus.

Au niveau des dessins, les planches de Pepe Larraz restent de véritables claques pour les yeux. C’est absolument magnifique. Véritablement une superbe découverte. J’espère vraiment le revoir ailleurs, tout comme j’espère une suite à cette série.

Bref, ce deuxième tome se lit aussi vite et s’apprécie autant que le premier. Une bien belle découverte, qui pourrait me pousser à tenter l’animé.