J'ajoute ma pierre à l'édifice après avoir englouti le tome 3. Ca faisait longtemps que j'avais pas ressenti un tel magnétisme envers un bouquin(comprenez BD), allez peut-être Lastman il y a un an.
La comparaison n'est pas volée puisqu'en terme de rythme, on atteint pas la maîtrise du storyboard de Balak mais Urban ne démérite pas, bien au contraire. Et puis Lastman c'est du manga et c'est fait à 3 paires de patounes donc la comparaison s'arrête là. :P

C'est quand même rare les Bds qui parviennent à lier son lecteur à ses personnages avec un tel degré d'empathie, le risque c'est du coup de trop tirer sur la corde en superposant les "coups de poing" émotionnels. Ceux qui ont vu Dancer in the dark de Von Trier pourront y trouver une belle illustration de ce genre de manipulation par les sentiments. Urban se débrouille très bien avec ça, même si j'émettrai une réserve sur la fin du tome 3, un tantinet too much.
Pour ce qui est du contexte et de l'emballage je ne peux que m'incliner devant le tour de force de réussir à surprendre, à émerveiller avec un récit d'anticipation-SF aujourd'hui. On retrouve quelques inspirations ça et là mais l'ensemble a vraiment son identité propre et le dessin qui l'accompagne restitue à merveille cette force de frappe d'un univers et d'un récit original.

Du coup ben comme beaucoup je trépigne d'impatience de connaître la suite, parce qu'on peut d'ores et déjà dire que les deux auteurs ne se reposent pas sur leurs lauriers. Si l'écart qualitatif continue de croître entre les albums je suppute la rupture d'anévrisme au tome 5.
Hellzed
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le 3 déc. 2014

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