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le coeur des copains
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Vincent, François, Paul... et les Rednecks
Un des premiers Davodeau, retrouvé, un peu couvert de poussière, au fond d'une étagère.
Une histoire d'amis trentenaires, se retrouvant après plusieurs années pour quelques jours au vert. On aurait tort de juger le scénario sur le faux suspense qui lui sert de colonne vertébrale. Comme dans un film de Sautet, ce sont plutôt les liens entre les protagonistes, leurs histoires personnelles qui font l'intérêt du récit.
Comme souvent par la suite, Davodeau montre déjà ici son goût pour l'intime et l'humain. Je m'étonne cependant de la présentation caricaturale de la société rurale dans cet album, les autochtones y sont dépeints comme demeurés, alcooliques, vulgaires, racistes, homophobes, et portés sur la gâchette. Tentative d'humour maladroite ?
Un point de vue qui détonne singulièrement avec les oeuvres plus récentes du dessinateur, qui a manifestement eu la bonne idée de s'en départir.
Une histoire d'amis trentenaires, se retrouvant après plusieurs années pour quelques jours au vert. On aurait tort de juger le scénario sur le faux suspense qui lui sert de colonne vertébrale. Comme dans un film de Sautet, ce sont plutôt les liens entre les protagonistes, leurs histoires personnelles qui font l'intérêt du récit.
Comme souvent par la suite, Davodeau montre déjà ici son goût pour l'intime et l'humain. Je m'étonne cependant de la présentation caricaturale de la société rurale dans cet album, les autochtones y sont dépeints comme demeurés, alcooliques, vulgaires, racistes, homophobes, et portés sur la gâchette. Tentative d'humour maladroite ?
Un point de vue qui détonne singulièrement avec les oeuvres plus récentes du dessinateur, qui a manifestement eu la bonne idée de s'en départir.
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le 9 mars 2013
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