Milky Way
Guardians of the Galaxy 10 D'accord, ce numéro ressemblait beaucoup à une croisée des chemins et la fin de l'introduction. En dix numéros oui, ce qui laisse présumer à un long run pour Gerry Duggan,...
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le 15 juil. 2018
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L'heure de la résistance a sonné, que ce soit dans la prison secrète de l'hydre ou à Paris, capitale de la liberté, les résistants s'en vont marcher et frapper du romain moderne!
De tous les arcs tie-in à Secret Empire, celui-ci est, je pense, mon préféré. Al Ewing écrit des histoires que je qualifierais de joyeusement débiles et autodérisoires. Ce scénariste ne fera jamais l'unanimité car si tout le monde - ou peut être tout le monde - aime l'épique ou le beau ou l'épiquement beau, tout le monde n'aime pas les histoires joyeusement débiles et autodérisoires. Il faut avoir du second degré pour adhérer à une histoire qui vit principalement de références et de comiques - de n'importe quelle comédie que ce soit. Surtout quand les personnages ont une importance à nos yeux. Il est donc un peu dur de critiquer objectivement quand, avant tout, ce qui fait pencher la balance, c'est le ressenti. (Petite précision, quand je dis débile, c'est pour pointer le fait que l'humour ne paraisse pas réfléchis, ce qui est la base du décontracté, il n'y a donc rien de dénigrant.)
Même les dessins de Paco Medina me paraisse bien mieux vu sous cet angle. Ce dessinateur est dans la veine d'un Matteo Lolli, c'est-à-dire des dessinateurs qui n'ont pas un trait fantasmagorique mais qui retranscrit très bien les intentions de l'histoire, après, peut-on qualifier leurs dessins de beau?? Tout est-il que, personnellement, je ne trouve pas cela beau, mais efficace.
Et voilà, le magasine Avengers Universe s'affirme réellement comme étant le meilleur mag' que Panini peut nous proposer, et franchement, la bimensualité est un atout.
La Guerre des Thor commence ici, et se termine ici. Décidément, cet arc dessiné par Valerio Schiti est une vraie pépite, il ne m'aura pas lâché émotionnellement une seconde. Que ce soit dans l'épique avec les nombreuses batailles qui s'enchaînent ou dans la tendresse de la fin qui - oh mon Dieu! mais quelle fin... Une fin de tendresse et de tristesse.
En fait, Aaron se sert de sentiments premiers lorsqu'il écrit les dieux d'Asgard, il n'y a vraiment pas de complexité, comme dans les mythes me direz-vous. Je pourrais sortir, comme exemple, la colère de l'oubli, la tristesse de la perte, vous voyez, et depuis le début, le scénariste anime la série de cette façon. Pour mon plus grand plaisir.
Et pour revenir sur Schiti, il est vraiment exceptionnel! Certains de ces personnages connaissent des faiblesses, notamment sa Thor, mais il est tellement bon en story-telling que cela pardonne-tout. En fait, je pense que je préférais toujours les dessins qui sont expressifs plutôt que détaillés. Je pense que la Beauté ne peut se passer que dans une expression forte des sentiments, ce que peu de dessinateurs de comics réussissent à allier lorsque les détails sont présents.
Vive les Thors et leurs marteaux! Et la prochaine marquera sûrement l'histoire la plus triste...
Avant dernier numéro pour le Cap de Spencer et ici, il nous explique pourquoi Sam a repris le bouclier.
Ce numéro, c'est, encore une fois avec Spencer, essentiellement du blabla, mais du blabla intéressant qui nous fait nous interroger sur le "pour qui doit combattre Captain America?" Le drapeau? L'entièreté des américains? Et la réponse apportée fait son effet ainsi que la façon dont elle est apportée. Bref, un classique chez Spencer. Mais bon, le numéro s'est aussi dix pages de rappel sur "pourquoi Sam a-t-il abandonné le bouclier?" Donc bon.
Au dessin, c'est Joe Bennett qui assure, et oui, c'est le mot. Loin d'être impressionant de par son style, le dessinateur prouve ici qu'il a un très beau sens de la narration et même si certains éléments font très forcés (genre la lumière dans l'église), d'autres sont sublimes (le lever de bouclier est magnifique et tellement stylé). Bref, les dessins sont plutôt bons.
Ce qui nous donne un numéro très passable, mais c'est la fin et ça se sent.
Damned! Même si je n'ai pas toujours aimé ce qu'a écrit David F. Walker, je suis triste de voir que son ongoing se transforme en une... maxi-série? Et aussi de le voir si peu et mal utilisé par Marvel, j'espère qu'il écrira dans le cadre du Fresh Start. En attendant, ces derniers numéros de la team Hawkeye sont des tie-in à Secret Empire.
La série commençait vriament à prendre ses marques et cela s'affirme ici où tout ce qu'a écrit Walker se rejoint et se disjoint. J'ai appris à aimer ces éléments, ces personnages, leurs combats. Mais Marvel n'a pas laissé le temps au scénariste de bien s'exprimer alors qu'il le faisait bien et c'est pour cela qu'il nous laisse aussi ouverte, bourrée d'éléments vraiment significatifs comme une certaine mort. Et puis, Walker écrit ceci :
La fin, elle n'arrive jamais comme on l'imagine. La fin ne se préoccupe pas du début. La fin vient comme elle l'entend. La fin fait ce qu'elle doit faire. Et elle prend ce qu'elle doit prendre.
Voilà, j'ai trouvé ce discours très interprétable.
Ensuite, graphiquement, Morazzo et Coelho n'evoit pas du lourd, loin de là. Entre les proportions niquées de Morazzo et les mentons rectangulaires spécial 3-D pour plus de plaisir, on a de quoi passer un merveilleux moment. Heureusement, Walta revient le numéro suivant accompagné de Bellaire au couleur, et quel team! Entre eux et le scénario dynamique de Walker, je n'ai pas été déçu de ma fin. Comme pour l'arc avec les Skrulls, l'action est extrêmement bien rythmée et Walta gère les mises en scène. Bref, ceci était vraiment merveilleux.
Créée
le 25 avr. 2018
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