le 3 août 2015
Peins-moi un âne
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Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
https://branchesculture.wordpress.com/2015/06/24/rembrandt-bd-typex-casterman-critique/
Quand il s’agit de mettre les petits plats dans les grands, les éditions Casterman sont bien loin d’être les dernières. Après la magnifique réédition de Rose Profond, c’est un véritable grimoire que les éditions de Tintin nous proposent. Un grimoire, que dis-je?, un codex qui aurait pu s’empoussiérer au fond d’une cave, mais qui est flambant neuf pour nous raconter la biographie du peintre Rembrandt narrée par Typex. Ceux qui veulent du cuir trouveront leur bonheur dans sa remarquable couverture simili-cuir et les avides de richesses se contenteront certainement des pages dorées de l’oeuvre. Un fameux emballage pour une histoire qui le mérite et n’est que plaisir des yeux.
En effet, c’est à une biographie singulière et toute personnelle que s’est livré, durant près de trois ans de sommeil chahuté et de réeller incarnation et authentification, l’auteur néerlandais Typex. Séquençant son récit en plusieurs chapitres portant le plus souvent des prénoms de personnages (et encore plus souvent, de femmes chères et chairs à la vie de Rembrandt), l’auteur grandiose retrace la vie de ce peintre maudit de 1642 à 1669 tout en proposant divers flashbacks remontant jusque 1610 (quand Rembrandt avait quatre ans). Et tout y passe, de l’arrivée phénoménale à Amsterdam d’un éléphant aux nombreuses conquêtes du peintre, de sa grandeur à sa décadence, de la religion au comportement peu pieux de Van Rijn dans des Pays Bas qui ont bien changé.
Près de 400 ans plus tard, c’est dans une oeuvre dense au possible, presque psychédélique et profondément haletante dans toutes ses rondeurs, que Typex se fait nouveau maître et nous embarque de l’autre côté du miroir ou plutôt du tableau. Choisissant l’obscur plus que le clair, c’est bien loin des sentiers de l’admiration qui mènent à l’hagiographie que Typex trace la voie de Rembrandt et de sa candeur avec un trait virevoltant et incroyable. Les planches se succèdent lumineuses et criantes, tantôt bavardes tantôt muettes. Rarement a-t-on vu une bio-graphique aussi enlevée, qui respire et vaut bien un grand tableau. Passionnant qui plus est.
Créée
le 25 juin 2015
Critique lue 186 fois
le 3 août 2015
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le 25 juin 2015
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