Lady Mechanika, que le lecteur français a attendu très, très longtemps, est un magnifique voyage dans une Angleterre victorienne où le Steampunk est roi. Une intrigue passionnante, une héroïne mystérieuse et charismatique, des dessins affolants et un univers qui invite aux rêves et à voyager, voilà une belle façon de décrire le périple proposé par le premier tome de Lady Mechanika.


Les gazettes l’ont surnommée « Lady Mechanika », unique survivante des horribles expérimentations d’un savant fou, à qui elle doit ses bras et ses jambes mécaniques. Sans le moindre souvenir de son existence précédant ces tristes événements, Lady Mechanika a su se bâtir une nouvelle vie, en tant qu’aventurière et détective privé. Ainsi ses capacités surhumaines lui permettent-elles de résoudre des affaires que les autorités ne sauraient ou ne voudraient prendre en charge. Et sans cesse, elle tente de percer le voile épais de ses origines.
Lady Mechanika, nouvelle pépite de Joe Benitez, se déroule dans une version fictive de l’Angleterre victorienne, à une époque où magie et superstition se heurtent à de nouvelles découvertes scientifiques. C’est aussi l’histoire d’une jeune femme obsédée par la recherche de son passé, aux prises avec une enquête où se mêlent progrès scientifique et sorcellerie.
(Contient les épisodes #4 et 5)


Lady Mechanika est un personnage féminin, bien au-delà de sa beauté indéniable et envoutante, qui dégage un charisme, une prestance incroyables. Une femme aux membres mécaniques qui s’avère être un subtil, et ravissant, mélange entre Sherlock Holmes et Indiana Jones. Si l’intrigue du premier tome, et les recherches sur ceux, ou celui, qui ont tué la petite Séraphina est passionnante, la quête de son passé de Lady Mechanika l’est tout autant !


Les recherches de Lady Mechanika l’ont conduit dans un étrange cirque où le spectacle semble se mêler à la magie, du moins le mysticisme. Avant d’atterrir sur la nouvelle création de Blackpool, un énorme dirigeable métallique, aussi effrayant que gigantesque ! Prochaine étape de la mission, pénétrer ce vaisseau métallique volant et découvrir les effroyables expériences ayant été pratiqué sur Séraphina et Angelo.


Mais notre héroïne est-elle prête, malgré ce qu’elle a déjà vu dans sa vie, à ce qu’elle va découvrir dans ce vaisseau de l’horreur ? Dans une ambiance, mêlant toujours avec brio, vieille Angleterre et mode Steampunk, Lady Mechanika et ses compagnons de route vont vivre une aventure surprenante, où tous ce qu’ils pensaient savoir va voler en éclat !


Ce deuxième tome se concentre plus sur l’intrigue principale que sur les mystères du passé de notre héroïne, encore que, le mystérieux Cain peut nous amener à nous poser pas mal de questions. Nul doute qu’il est lié à Lady Mechanika. C’est donc une bonne dose d’action et de rebondissements inattendus qui vont mener Lady Mechanika à une résolution à la saveur plutôt amère…


Graphiquement, Joe Benitez, une nouvelle fois, nous éclabousse de son talent. On ne sait plus où poser nos yeux ! C’est un régal absolu, bien qu’assez sombre par moment. Les décors sont justes somptueux et ce mélange entre Angleterre victorienne et la profusion de technologie fonctionne à merveille, nous offrant un univers absolument fantastique ! Et ce subtil, et intéressant mélange, se retrouve, également sur les personnages, avec des looks, des designs franchement inspirés. La palme allant aux personnages féminins, et principalement Lady Mechanika, avec des robes toutes plus magnifiques, incroyables les unes que les autres.
Encore une fois, les dessins de Joe Benitez peuvent justifier à eux seuls l’achat de ce titre !


Si j’ai adoré l’histoire, encore davantage les dessins, je ne peux que malheureusement souligner un point négatif, et qui personnellement me gêne assez, voir beaucoup. Il n’y a que deux chapitres dans ce deuxième tome ! Alors oui, il y a le prologue de la prochaine intrigue, que je relirais dans le tome #3. Alors oui, il y a une quantité impressionnante de couvertures, mais je n’achète pas un tome à 15 euros pour deux chapitres, quarante pages de lectures et quarante pages de couvertures et croquis. Concrètement je me fous des couvertures. Et très clairement, ces deux chapitres auraient pu être intégré au premier tome. On n’est pas loin d’un tome « vache à lait », et je suis plutôt déçu.


Bref, malgré cette impression d’avoir acheté deux tomes là où un suffisait amplement, j’ai trouvé cette première intrigue de Lady Machanika passionnante ! Un personnage qui s’impose de suite, tant scénaristiquement que graphiquement, des dessins à couper le souffle et un univers enchanteur !

Romain_Bouvet
6
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le 26 févr. 2017

Critique lue 170 fois

Romain Bouvet

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