Saga est sans aucun doute ma série préférée ! C’est une œuvre à part dans l’univers des comics. Une fois que l’on plonge dans cet univers il est impossible de ne pas trépigner à l’idée d’y retourner le plus souvent possible. Impossible de ne pas être totalement fan de tous ces personnages si « blessés », si « cassés » et si attachants. Aussi, lorsque Brian K. Vaughan et Fiona Staples ont mis le titre en pause, après un cliffangher insoutenable émotionnellement, ce fut un véritable drame. D’autant que je verse rarement ma petite larme sur un comics, mais ce tome 9, quel coup au cœur ! L’attente pour le tome 10 fut beaucoup plus longue que prévue, la faute à la Covid, et lorsqu’il fut enfin dans mes mains, ce ne fut que joie !


Hazel parcourt toujours la galaxie clandestinement aux côtés de sa mère Alana et d’autres comparses. Ensemble, ils parviennent, parfois, à trouver un semblant d’apaisement. Installée, dans un havre de paix en forêt, la petite famille tente de maintenir une stabilité, malgré la crise d’adolescence prématurée d’Hazel. Mais une menace bien plus grande que les velléités de résistance liées au jeune âge plane sur la famille. Une fois de plus, la guerre fratricide que se livrent les peuples de l’Univers menace tout l’équilibre.

Saga est devenue la nouvelle référence comics de Space Fantasy. Princes robots et trains dragons, mercenaires arachnides et chats détecteurs de mensonges, fantômes enfantins et vaisseaux végétaux… La série ne connaît aucune limite. Véritable phénomène éditorial dès sa publication, Saga signe également le retour de Brian K. Vaughan (Y, le Dernier Homme) vers son premier amour : les comics. Il revient accompagné de la talentueuse Fiona Staples (North 40), partenaire idéale pour donner corps et vie à cet univers inédit. Du vertige de l’espace infini à l’intimité des querelles d’un jeune couple de parents, les auteurs vous invitent à découvrir un space opéra épique, ambitieux et touchant.

(Contient les épisodes #55 à 60)


Après une petite coupure de quelques années, Brian K. Vaughan décide de faire une petite ellipse de trois ans à son titre et ses personnages. On retrouve donc une Hazel qui a bien grandit, toujours aussi espiègle et insouciante, plongeant petit à petit dans la crise d’adolescence que nous avons tous traversé. Fan de musique, elle ne parvient toujours pas à obéir à sa mère, toujours en quête de liberté et d’aventures.


Pour Alana, les choses ont bien changé également. Trois ans d’écoulés mais la blessure n’est toujours pas refermée et ne risque pas de l’être. Mais pour Hazel, et pour Ecuyer, la jeune femme doit tenir et dois faire en sorte qu’ils ne manquent de rien. Mais survivre n’est pas évident, surtout quand on est recherché comme ils le sont. Malgré tout cela, notre petite troupe tient et continue d’avancer.


Le sort va, de nouveau, mettre d’étranges personnages sur le chemin, mais Alana voyant un moyen d’améliorer le quotidien de tout le monde, Alana accepte de se mettre en danger.


En coulisse, les Services Spéciaux Continentaux décident de passer la seconde ! Hazel n’est plus une cible, ils décident de tuer toutes les personnes ayant été en contact avec Alana et Hazel ! Une traque meurtrière se met en place ! De deux côtés, puisque le Testament et Gwen décident eux aussi de brusquer les choses en allant à la rencontre du père de Prince Robot IV !


Alors qu’Alana pense que les choses s’arrangent, dans l’ombre des menaces se font plus pressantes et menaçantes, tandis qu’un incident mineur va complètement bouleverser Hazel, en rouvrant une blessure toujours pas refermée, et la détruire émotionnellement ! Un final complètement bouleversant, qui nous serre le cœur. Une nouvelle fois Brian K. Vaughan, bien aidé par les dessins somptueux de Fiona Staples me tire ma petite larme.


Un dixième tome parfait pour une reprise. Un tome d’une énorme richesse, avec beaucoup de nouveaux personnages, de nombreux changements. Vaughan et Staples ont toujours le feu sacré et continuent de nous emporter dans une aventure bouleversante et passionnante.


Graphiquement, Fiona Staples est une artiste hors du commun. Et ce dixième tome ne fait que le confirmer. Quel travail incroyable, quel puissance dans les émotions, quel justesse dans les visages. C’est une claque à chaque pages, un régal à chaque cases. C’est sa Alana qui symbolise, cristallise tout son génie dans son travail sur les personnages. Toutes les émotions la traversent, la colère, la joie, la tristesse, le désespoir, la surprise, la rage. C’est incroyable.


Bref, qu’est ce que ce titre m’avait manqué ! Quel régal ! Quel plaisir de retrouver ces personnages. Quel plaisir de ressentir toutes ces émotions avec ces personnages que j’adore. C’est toujours aussi exceptionnel, vivement le tome 11.

Romain_Bouvet
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le 21 nov. 2022

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