Saint Seiya Saintia Shô tome 1 : Cela fait bien un an et demi, deux ans que je n’avais pas lu de manga. Sans doute la pilule de la vente de ma collection qui a eut du mal à passer ou bien un ras le bol général. J’en étais quand même à quatre ou cinq tomes par jour. Avec le retour de ma passion pour Saint Seiya (merci ma chérie), j’ai découvert la sortie d’un nouveau manga issu de l’univers de Saint Seiya, Saintia Sho, avec une femme, rappelant, un peu, Marine en couverture. Quoi de mieux pour recommencer ?
Shôko, une jeune lycéenne, est sans nouvelles de sa grande sœur Kyôko depuis que cette dernière est devenue boursière de la fondation Graad. Elle décide de partir à sa recherche et va tenter de parler à Saori Kido lors de sa venue dans son lycée; C'est aussi le moment que choisit la déesse de la discorde, Eris, pour s'emparer de l'enveloppe charnelle de Shôko. Kyôko apparaît alors pour sauver sa sœur, lui révélant qu'elle fait partie d'un corps secret de guerrières dévouées à la déesse Athéna : les Saintia.
C’est donc assez surpris que j’entame ce tome avec une femme chevalier sans masque en couverture. Nous suivons Shôko, adolescente, experte en combat, qui attend, désespère de voir sa grande sœur Kyôko rentrer à la maison familiale. Cette dernière est partie il y a plusieurs années pour rejoindre la mystérieuse mais prestigieuse fondation Graad. Depuis peu, son sommeil est parcouru de cauchemars où elle aperçoit sa sœur mais aussi une étrange pomme dorée…
Lorsque la venue de Saori Kido à son école, arrive à ses oreilles, il n’en faut pas plus à la sanguine Shôko pour se débrouiller afin d’avoir un entretien avec elle. Mais Saori Kido est une personne importante et Shôko ne passera même pas le barrage Mii, secrétaire particulière de Saori. Ce n’est que partie remise. Et lorsque Shôko est attaquée par une mystérieuse et très charmante brune, mi-femme, mi-plante, elle est secourue par Mii, Saori et Kyôko, sa grande sœur, devenue Saintia d’Equuleus ! Quel choc pour Shôko !
Pas le temps d’assimiler toutes ces nouvelles informations, Shôko est mise sous protection immédiatement après que Saori ne comprenne qu’elle a été choisie pour être le réceptacle de la déesse Eris ! Les rêves de la jeune fille s’expliquent enfin, mais l’interprétation n‘est peut-être pas la bonne…
J’avoue qu’avant la lecture, le mélange Chimaki Kuori et femmes chevaliers m’a fait craindre de voir ma série préférée tomber dans le Shojo. Mais il n’en est rien, pour le moment du moins. Pas beaucoup d’armure, certes, mais les deux présentées sont très jolies, très gracieuses. De beaux dessins, on reconnait de suite Saori ou Milo, et en étant beaucoup plus fines, beaucoup plus abouties, beaucoup plus travaillées les planches de la mangaka rendent hommage à l’œuvre originale. On reconnaît malgré tout des traits de visages, notamment les yeux qui eux se rapprochent du Shojo. C’est très, très joli, hormis les pieds, il fallait bien trouver un mauvais point.
L’histoire est un peu longue à démarrer, on sent bien que les personnages de ces deux sœurs vont être au centre de tout et frappées d’un drame que l’on aura en fil rouge. L’une tête brûlée, l’autre beaucoup plus douce et protectrice. On nous explique en quatrième de couverture que cette série se déroule en parallèle avec l’œuvre originale mais aucun véritable indice sur quand exactement, et j’avoue m’être posé la question durant toute la lecture. Eris est un personnage intéressant que j’apprécie, et la mangaka part sur un aspect très sensuel de cette divinité. La fin du premier tome s’emballe un peu et promet de belles choses.
Bref, j’ai plutôt été séduit par ce premier tome. Les éléments d’un bon Saint Seiya sont là, un drame, des liens très forts, de nouvelles armures et un méchant charismatique. J’attends donc la suite avec impatience.