Avengers: Gods and monsters

Une mini-série qui vaut le coup d’œil. Peter David se contrefiche du contexte Secret Wars et se contente de livrer une histoire de qualité dans l'univers qu'il a marqué de son sceau : la Terre Marvel 2099.

Son équipe d'Avengers du futur se révèle inclassable : ni héroïque ni maléfique, simplement incontrôlable. Entre un Hercule alcoolique incapable de s'adapter à son temps, une Captain America bipolaire ou encore une veuve noire dévorant ses victimes après leurs ébats, le lecteur n'a aucun repère. Ces 5 épisodes nous racontent une histoire sans prétention, où deux équipes sur-puissantes s'affrontent puis s'allient contre un plus grand danger. C'est simple mais le scénariste développe correctement - tant ses personnages que la situation initiale - si bien qu'à l'arrivée on ressent une nette évolution. Ils ont avancé mais leurs problèmes personnels et éthiques demeurent, comme la conclusion le démontre. De même, ils continuent d'agir aux ordres d'Alchemax, malgré les failles montrées du doigt dans un tel système.

Un comics des plus efficaces, où la marque Avengers est détournée avec intelligence et où tout le piquent repose sur les chemins flous que les membres empruntent. La Terre 2099 continue d'exister, portée à bout de bras par Peter David qui réutilise abondamment l'une des héroïnes ici présentes dans l'actuelle mouture de Spider-Man 2099.