Le seul titre Panini Manga que j'ai commencé en 2016. Et pour cause : si quelques autres auraient pu m’intéresser – après tout, l’éditeur possède un catalogue plus qu’honorable, en particulier en matière de shôjo – mes expériences passées me poussent à m’en tenir éloigné. Pas uniquement en raison d’éditions médiocres (ils ne sont pas les seuls sur ce créneau), mais aussi et surtout par peur de ne jamais voir le bout des titres que je commence. C’est bien simple : sur les trois séries que je suis chez eux, deux sont officiellement en pause, la troisième ne parait qu’à un rythme annuel bien que terminée au Japon. Donc même quand une nouveauté m’interpelle, si elle fait plus de trois tomes ou est encore en cours de publication au Japon, je préfère attendre que Panini Manga arrive à son terme. Vous me direz, si tous les lecteurs pensent comme moi, aucune de leurs séries ne risque de voir le bout. Certes. Sauf que j’en suis trois avec peu d’espoir de lire le dernier tome en langue française, j’ai déjà donné ! Par contre, Shuriken & Pleats ne compte que deux volumes, publiés simultanément. Donc je pouvais me laisser tenter. Manque de pot, de toutes les publications Panini Manga que j’ai lu ces dernières années, c’était la moins bonne.
Toujours a l’affût d’un bon shôjo et, comme indiqué tantôt, reconnaissant à Panini Manga leur politique éditoriale en la matière (leur seule qualité), je fus convaincu par son format réduit (donc par le risque moindre qu’il représentait) ainsi que par son synopsis. Cette histoire d’une ninja « forcée » à vivre comme une lycéenne ordinaire, cela avait du potentiel. Et j’ai trouvé qu’il exploitait une partie de son potentiel, avec une héroïne un peu gauche, étrangère à la normalité japonaise. Mais là où il aurait pu s’agir d’une charmante petite comédie scolaire, l’auteur développe un scénario se voulant bien plus sérieux ; malheureusement, cet aspect sérieux repose sur un scénario ridicule, à base de trafique de graines miraculeuses qui pourraient permettre de nourrir le monde entier. Non que ce sujet ne puisse pas être traité de manière grave, mais il parait tout simplement hors-de-propos et souffre d’une écriture le faisant passer pour une vaste blague, alors que cela ne parait absolument pas voulu… Le manga fonctionne sur quelques-uns de ses personnages principaux, à commencer par une héroïne plaisante à suivre quelle que soit l’intrigue rocambolesque et niaise imaginée par la mangaka. Mais s’il avait duré plus de deux tomes, pour le coup, je me serais arrêté en route sans que l’éditeur ait à en s’en charger.

Ninesisters
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le 15 janv. 2017

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