décevant
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Après un long voyage depuis Lyon jusqu’à Alger La Blanche, via Marseille, Tikoa, alors âgé de 21 ans, va rejoindre l’école d’officiers. L’occasion pour lui de faire connaissance avec ce pays inconnu… mais derrière la beauté des paysages qui s’offrent à lui, le jeune soldat va très vite découvrir une bien plus dure réalité, celle du service militaire, bien sûr, mais aussi et surtout celle de « la guerre sans nom », de la hiérarchie militaire, des heures interminables de surveillance au poste de garde, des opérations de terrain dangereuses, des copains de caserne et du conseil de guerre qui attend ceux qui s’oppose à toute forme de résistance.
Pour cette première bande dessinée, Gaétan Nocq a décidé d’adapter le roman d’Alexandre Tikhomiroff, Une Caserne au soleil, paru en 2009. La grande force de cette BD est de raconter la guerre d’Algérie à travers un témoignage plein d’authenticité, ce qui permet au lecteur de s’identifier très vite au personnage de Tiko et se mettre très vite à hauteur de soldat.
Sans trop de dialogues et avec une narration proche de celle du roman, qui rappelle par certains aspects La guerre d’Alan (Emmanuel Guibert), l’auteur construit un récit de guerre, en quatre parties, parfois assez saisissant, bourré d’anecdotes, et qui en dit long sur l’ambiance qui pouvait régner là-bas à ce moment-là, mais aussi sur la dure condition d’un soldat en temps de guerre et sur la manière dont il appréhende le retour à sa vie d’avant, une fois démobilisé.
Avec un dessin en noir et blanc crayonné très doux, Gaétan Nocq signe là une bande dessinée emprunte de sensibilité pour un témoignage sincère, juste et touchant sur l’une des pages les plus douloureuses de notre histoire contemporaine. A retrouver sur BENZINE
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Créée
le 10 avr. 2016
Critique lue 160 fois
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