Stardust Family pose intelligemment des questions importantes sur la parentalité et le pouvoir de la société et du gouvernement sur le droit de procréer et d'élever un enfant. En effet, dans cette dystopie au concept original, les couples doivent réussir différents tests avant d'obtenir le permis d'avoir un enfant ; dont un cas pratique avec un enfant testeur.
La vie des enfants inspecteurs est très triste. J'ai tout de suite eu beaucoup de peine et de compassion pour la condition de ces enfants qui ne peuvent pas avoir de véritable enfance, de famille ou être aimé et qui subissent des expériences traumatisantes pour servir le système.
En plus des questions éthiques, les personnages sont intrigants et intéressants.
Le comportement de cet homme qui rejette ce que tout membre de la société recherche activement questionne et les mystères autour de cette femme nous tiennent en haleine. Aussi, Hikaru qui se dévoile au fur et à mesure est très poignant, ajoutant une profondeur émotionnelle supplémentaire au récit.
Le manga explore aussi subtilement des thèmes tels que le regard des autres, l'importance de se forger son propre avis et l'impact qu'un crime peut avoir sur les autres membres d'une famille. Ce manga est très complet et profond.
Je ne m'attendais pas du tout au "twist" SF, c'était très efficace même si j'aurais aimé en voir un peu plus.
J'aime beaucoup la fin aigre douce pour laquelle j'ai lâché une larmichette.
En seulement deux tomes, l'histoire est rondement menée, ni trop ni pas assez. J'ai passé un très bon moment, sans longueur ni précipitation et je recommande cette lecture sans hésiter.