Succombe qui comprend la fin
Ozanam est un scénariste intéressant.
J'aime la fougue qu'il porte sur chacun de ses projets et souvent je suis assez client des choix qu'il fait et des dessinateurs avec qui il collabore.
D'ailleurs, Rica est assez exceptionnel.
Y a un petit côté Daniel Clowes bourré aux amphétamines pas dégueux du tout.
En tout cas moi , j'aime beaucoup.
Et pourtant, je suis carrément passé à côté de cet album.
Enfin, pas tout à fait, c'est plus complexe. Pour être précis et en évitant de spoiler l'histoire, je trouve la révélation finale et les réactions d'un des personnages totalement incohérentes.
Et du coup, ça casse fatalement tout ce qu'a mis en place Ozanam au début du récit qui était pourtant pas inintéressant.
Car le scénariste est loin d'être dénué de talent.
L'ambiance est palpable , ses personnages bien campés et ses dialogues sont assez succulents dans le genre.
ça me rappelle les récits qu'on peut trouvé dans le Label 619 et notamment dans DoggyBags mais je me répète , j'ai l’impression qu'il s'est pris les pieds dans le tapis avec cette révélation qui se veut surprenante et choquante par la suite mais qui au finale ne fait que retomber le soufflet.
Du potentiel, un dessin explosif mais au final un ressenti en demi teinte
A vous de juger.