Sous le Soleil, rien de nouveau.

Quand on sait de quoi les duos avec Arleston ont été capables, on se dit que ce premier opus d'une nouvelle aventure est un peu décevant.
On retrouve une bonne dose d'humour, des références sympas (à l'arme fatale ou Totoro par exemple), un trait caractéristique proche de Tarquin... et on ne se sent pas floué sur la quantité, vu que 60 pages pour lancer l'intrigue c'est pas mal. Simplement, ça se lit vite, trop vite, parce que ça a été réalisé de la même manière. D'une case à l'autre on se retrouve avec des faux raccords, les mécaniques de l'intrigue sont usées (Arleston s'est mis au recyclage...), et les personnages ne sont pas particulièrement originaux, à la limite de la platitude. On a du mal à sentir les enjeux et donc à rentrer pleinement dans l'histoire.
Heureusement, l'univers est prenant, on se rappelle avec une nostalgie bienveillante les Lanfeust et on accepte avec indulgence de se laisser entraîner, avec un cliffhanger plutôt sympa (mais pas transcendant) à la fin.
Bon du coup c'est pas la révélation de la décennie, mais ça permet de passer une bonne heure de détente.