Une aventure inédite, qui fait la part belle à Malicia (ou Rogue) la mutante voleuse de pouvoirs, lors du séjour de Malicia et Magneto en Terre Sauvage (à l’origine entre Uncanny X-Men #269 à #274 en 1981, par Chris Claremont et Jim Lee).
J’ai un attachement particulier aux histoires se déroulant en Terre Sauvage, car le tout premier comics X-Men que j’ai lu, s’y déroulait. Je l’avais acheté en vacances, à l’été 2000 juste avant la sortie du tout premier film des mutants. Il s’agissait d’un fascicule kiosque X-Men Extra comprenant des issues VO de la maxi-série Hidden Years par John Byrne et Tom Palmer, et j’ai dû lire cet épisode en boucle cet été là.
Qu’en est-il pour ce Malicia – Terre Sauvage ? Passée la première page, où, si vous n’avez pas le background, vous ne comprendrez rien (comme moi), on y suit donc Malicia, qui se retrouve téléportée, toute seule, en Terre Sauvage, la terre hostile où vivent encore des créatures du Mésozoïque et où se sont rendus à quelques occasions les X-Men.
Après avoir effectué les premiers gestes de survie, elle fait un soir la rencontre d’étranges créatures à l’origine de bruits peu communs, et le lendemain de Magneto, venu s’exiler en Terre Sauvage. Ils vont alors tomber nez à nez avec Zabu, le tigre dents de sabre qui semble vouloir les amener à son maître Ka-Zar, l’équivalent de Tarzan version Marvel. Les 2 mutants vont alors se retrouver au milieu d’une guerre de territoires, et nous apprenons également que la Terre Sauvage n’est elle-même pas épargnée par le réchauffement climatique.
J’ai trouvé ce comics très difficile à appréhender en standalone. On y croise en effet des personnages secondaires peu connus du grand public (perso, même si j’ai dû en croiser certains dans d’autres comics, je ne savais pas à qui j’avais affaire, 2 personnages sur 3).
Au niveau du découpage, les scènes d’actions sont brouillonnes, tout comme les dessins que j’ai peu apprécié (la dessinatrice, Zulema Scotto Lavina se fait remplacer sur une issue par Von Randal mais celui-ci ne fait guère mieux). L’utilisation de lignes de fuite à outrance (souvent pour faire des économies de décors il semblerait) n’aidant pas. Heureusement, les couleurs de Rachelle Rosenberg viennent un peu embellir le tout.
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