Puisque Crisis, pas de Pérez. Mais Garcia Lopez ouvre le bal avec deux numéros mettant en scène le nouveau personnage issu de l'arc précédent et on est en pleine histoire horrifique qui n'aurait pas dépareillée dans Swamp Thing. Wolfman se débarrasse de l'insupportable ange chouineur pour nous nous le mettre en intrigue secondaire qui voit resurgir l'église de Blood. Ce diptyque est plutôt sympa avec l'accent mis sur Jericho.
L'histoire suivante est une histoire de fantômes dans l'immeuble de Nightwing. Rien d'exceptionnel, le dessinateur est grandement aidé par l'encreur attitré pour que ça ressemble aux dessinateurs précédents.
L'Annual introduit une toute nouvelle équipe cosmique. L'histoire est là aussi bonne, et comme c'est une histoire que Jericho lit dans les archives, on peut y revoir Raven et Terra. Je ne suis pas le plus grand fan des histoires cosmiques des Titans, mais il y a toujours ce qui m'intéresse dans cette histoire: les personnages. Wolfman n'oublie jamais d'ajouter un petit caillou à leurs histoires interpersonnelles et c'est pour ça que je lis ce titre.
Les deux numéros Crisis sont moins bordéliques qu'on pourrait le penser alors qu'ils englobent une bonne partie du cross-over. Pas certain que sans l'avoir lu j'aurais tout compris mais là encore, Wolfman est plus intéressé par ses personnages (qui font globalement du damage control) donc on ne sent pas de coupure dans la narration. Le deuxième numéro est si peut intéressé par la crise, qu'on y retrouve l'église Blood, les problèmes de Beastboy et Mento, la mère de Raven qui suit sa trace, et Starfire à qui on demande de revenir sur sa planète.
Enfin, le dernier numéro n'a que faire de Crisis. C'est comme si le cross-over n'avait jamais existé. On continue avec Starfire qui retourne chez elle et la recherche de Raven. Peut-être que Crisis n'était pas encore terminé. Donc, une histoire dans l'espace dont je ne suis pas spécialement fan (papounet veut encore "sacrifier" sa fille) et les souffrances de Raven commencent à faire de la peine pour elle.
Un volume moins épique que le précédent, un peu en dessous de ce qu'on est habitué mais ça reste du très haut niveau.