le 31 mars 2024
Pas à la hauteur de son héritage
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Le message de l'autrice au tout début de la bd m'a déjà pas mal refroidi. Indiquer dès le début "les personnages ont un drap sur la tête, métaphore du sentiment d'invisibilité.", c'est partir du principe que le lecteur est un débile incapable de lire entre les lignes. Toute personne ayant des yeux pourra comprendre facilement la métaphore.
Mais à part ça, c'est une petite histoire efficace pour présenter l'anxiété et la dépression pour les ados.
Les dessins sont simplistes mais mignons, permettant de représenter le monde gris dans lequel le.a personnage principal.e est plongé.e.
Il y a de nombreux éléments qui rappellent la vie de tous les jours et les petites angoisses du quotidien : passer toute la journée à ne rien faire tout en stressant de ne pas être plus actif, les soirées où on s'ennuie, la peur du travail, de l'avenir, mais aussi le safespace et les moments de discussion avec LA bonne personne à une heure particulière de la journée ou de la nuit, où on a l'impression que l'atmosphère devient mystique.
Pourtant, ces moments m'ont plutôt laissé de marbre. Peut être parce que les personnages ne paraissaient pas assez tangibles, étant littéralement des toiles blanches ? Ou bien les dessins qui ne laissaient pas assez démonstratifs ? Je ne sais pas vraiment. La première moitié de l'histoire est très silencieuse et la seconde très bavarde, montrant le fantôme qui a trouvé son âme sœur qui le.a comprends. Les dialogues sont réalistes et traduisent bien le méli-mélo d'émotions qu'on ressent lorsqu'il nous manque quelque chose dans nos vies. Mais je trouve qu'il manquait une légère étincelle pour rendre cet échange véritablement vivant.
Pourtant, je n'ai pas beaucoup aimé cette histoire, parce qu'à part présenter une situation que vivent les personnes tristes, elle ne raconte rien. Je pensais, au vu de l'accroche, que l'histoire allait se centrer sur la fondation de ce fameux sad ghost club, mais non. Je crois que c'est abordé dans la suite, mais je n'ai pas vraiment envie de la lire.
Au final, c'est un beau projet artistique avec de vraies bonnes intentions derrière, mais avoir un beau message ne suffit pas.
Créée
le 20 juil. 2024
Critique lue 19 fois
le 31 mars 2024
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