Reina va enfin connaître son 1er rendez-vous amoureux avec Yoshio n°1. Madame Morita les accompagne pour tenir la chandelle mais au final c’est elle qui va se retrouver dans le lit du jeune homme. Une nouvelle désillusion pour Reina et une nouvelle fois la sensation pour la trentenaire que jamais elle ne trouvera chaussure à son pied. Alors qu’elle vit encore chez ses parents, difficile pour elle d’imaginer l’avenir qu’elle s’était rêvé enfant, celui d’une femme au foyer heureuse en mariage...
Un dernier tome bien plus intéressant que le précédent. Toujours autant d’introspection chez Reina mais le ton est moins pleurnichard, plus mélancolique et désenchanté, au final bien plus touchant. Akiko Higashimura n’offre pas de happy end à son héroïne, ce n’est pas le genre de la maison. Une fois de plus elle montre que le quotidien des femmes japonaises se heurte à une réalité où la solitude et la difficulté à être autonome financièrement limitent les aspirations à l’épanouissement. Reina doute, manque de confiance en elle mais pour autant elle ne sombre pas complètement dans la déprime, continuant de rêver à un avenir à deux. Une fin qui se veut positive sans tomber dans le cucul la praline, et c'est tant mieux !