La Modernité, une nécessité ou une erreur ?
Le ptit Spirou est donc devenu grand, il pense au cul comme Titeuf, il y a des téléphones portables, l'intermerde, des questions actuelles sur la société d'aujourd'hui... Et sans doute la prod' a bien fait de moderniser l'image du ptit Spirou, même si la magie d'une enfance rêvée n'est plus trop au rendez-vous. Les personnages ne bougent pas d'un poil, ne se complexifient pas depuis plusieurs albums (gloire à la Grand-mère qui apporte un peu de neuf !). Mais sans doute est-ce une obligation de toujours garder les mêmes personnages au même niveau psychologique et physique dans la narration bédesque ? Autrement, ils ne seraient plus identifiables, on ne change pas une équipe qui gagne. Sauf qu'ici, la discordance entre ces personnages éternels et les nouvelles technologiques sonnent faux. J'espère toujours que la prod' trouvera d'autres auteurs à publier plutôt que de réveiller les morts qui se vendent bien, même si les fans apprécient forcément de voir leur héros continuer à vivre après la mort des auteurs.
Mention spécial honte aux couvertures qui sont de plus en plus vulgaires chaque année. Mais c'est le siècle qui veut ça ? Allez, c'est un peu drôle, j'avoue.