Ce dixième album en onze ans est nettement inférieur aux neuf précédents. Pour ce premier album paru au XXIeme siècle, il y avait peut-être la volonté, en pleine folie Titeuf, de marcher sur ses plates-bandes. Pourquoi pas d'autant que le petit Spirou a toujours été un peu coquin, un peu fripon.
A l'aube des années 2000, les auteurs ont voulu aussi moderniser le petit Spirou. On y parle de strings. Les enseignants dégainent fièrement leur "portable". Ok, mais alors autant pousser le délire jusqu'au bout et parler d'internet. Parce que voir le petit Spirou et son pote Vertignasse continuer à aller chercher leur magazine cochon chez le buraliste, c'est un peu con, pardonnez-moi l'expression. On a beau être en 2001, Internet existait déjà. Ma première connexion devait même remonter à 1999 époque Caramail, MSN, Chez.com, Edonkey, Lycos, etc, etc.
Heureusement qu'il y a toujours Désiré Mégot qui cumule à lui tout seul toutes les caricatures du pseudo-sportif. Sans lui, l'album serait une catastrophe et j'espère qu'il sera toujours présent dans les albums suivants et que Tome et Janry sauront redresser la barre. Entre Titeuf, Cédric, Ducobu, il y a de la place pour le petit Spirou.