Contact with the Death

New Avengers, c'est l'histoire d'une série. Avant toute chose, c'est la première série Marvel que j'ai découverte en 2004 quand j'ai réellement commencé à collectionner tout ce qui rapportait avec les comics Marvel. New Avengers n'a pas débuté comme chaque série maintenant, elle a commencé par les fondements d'un drame ayant bouleversé les comics Marvel. L'arrivée de Brian Michael Bendis. Certains le détestent, d'autres l'adorent. Moi je l’idolâtre au plus haut point. Ultimate Spider Man, je reconnais que je déteste. Une version adolescente et naïve de Peter Parker en racontant encore une fois ses origines et ses premiers combats contre le Bouffon Vert et autres ennemis connus, j'aime pas. Mais quand il est arrivé sur Avengers, célébrant le 500ème épisode des Avengers, il a fait quelque chose que personne n'avait osé avant : lors d'un numéro anniversaire, il détruit les Avengers, en tue trois et les sépare après un combat contre l'un des leurs. Et là, à partir de là, il créé la plus formidable équipe de tous les temps, réunissant tous les super héros et justiciers que les lecteurs appréciaient le plus. New Avengers est né. Depuis 2004, il n'a cessé de m'impressionner sur la série, avec des histoires parfois moins bonnes mais toujours associé avec des dessinateurs de valeur. Et puis là en 2013, arrive Jonathan Hickman, mon pire ennemi. Un monstre de scénariste qui provoque des malheurs partout où il passe mais sème les louanges parmi ses tournées. Fou de colère contre le rédacteur en chef, j'ai fait part de mes impressions dans une lettre non moins explicative où je n'ai aucune réponse. Remplacer un génie par un amateur amateur de longs scénarios qui durent 3 années, c'est indéniablement stupide.

Bref, j'ai quand même collectionné les épisodes des deux séries qu'occupent Hickman encore en ce moment, Avengers et New Avengers. Pour voir ce que je pense de sa série sur Avengers, n'hésitez pas à aller visiter ma critique de son arc Tim Runs Out (Critique de Time Runs Out par MarvellousInfinity). New Avengers était ma série favorite et la voir confiée à un scénariste détestable, j'avais peur. Les premiers épisodes m'ont vraiment surpris et a fait remonté Hickman dans mon estime. A présent, je suis en train de lire le volume 4 de la troisième série. Intitulé

Perfect World
soit Le Monde Parfait, j'avais hâte de me lancer dans cette lecture du volume si bien critiquée par les lecteurs.

Je ferais une critique numéro par numéro puis je conclurai.

New Avengers 16

Jonathan Hickman au scénario, Frank Morales au dessin, c'est pas mal. Je n'aime pas trop le style de Frank Morales qui affirme trop la silhouette du personnage et leurs têtes se retrouvent totalement gonflés et bizarres. De plus, le coloriste Frank Martin ne déploie pas ici une formidable avancée et m'a vraiment déçu, les couleurs sont trop vives. La couverture quant à elle, est mensongère, comme presque toutes les couvertures de nos jours. le but principal d'une couverture est de donner envie ce qui nécessite d'avoir une belle couverture dessinée par un talentueux dessinateur. Ce qui est tout à fait le cas de cette couverture soigneuse et précise montrant les Illuminati se confrontant à une équipe composée de super humains, tout ça dans un scénario apocalyptique de fin d'univers. Mais je vous rassure tout de suite, il n'est pas encore question de ça dans le numéro. Hickman entame une très longue histoire et donc ce premier numéro s'avère avare en réponse et surtout en action qu'on voit peu ces temps-ci. Il pose les bases de l'histoire. Les dialogues entre Black Panther et Namor restent très corrects et maîtrisés mais ça ne choque que moi de voir les deux pires ennemis du monde se marrer ensemble ? Après tout, ce qui les unit est fort, il peut y avoir des liens puissants mais de là à les mettre ensemble à ce point je trouve ça légèrement abusé. La Grande Société est présenté.

La Grande Société est présentée comme porteuse de chance pour les incursions, qui gèrent ces dernières différemment que les Illuminati.
Un bon numéro, mais qui est trop faible en twist et en action. Du Hickman tout craché
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Deuxième épisode du long arc. Toujours accompagné de Frank Morales, Hickman nous offre un épisode faible, très faible en quoi que ce soit. La Grande Société est encore représentée comme un espoir à Black Panther et Namor. Cette fois-ci, la Grande Société affronte les Cartographes.

Encore une fois, la Grande Société s'en sort malgré un lourd tribut. Hickman gère bien ses personnages, on ne peut pas le contredire mais ça devient vraiment agaçant de lire toujours la même chose... Des dialogues très bien faits, et l'exploitation du scénario et des plans des dessins sont bien réalisés mais il y a quelque chose qui manque et c'est du twist, de l'action, je veux de l'action à la Bendis. C'est bien beau un épisode qui raconte des faits passés pour mieux comprendre et s'identifier à eux mais à la fin je me lasse. La discussion entre Black Panther et Namor reprend. Encore une fois, je trouve que l'idée de les rapprocher n'est pas forcément la meilleure idée qu'il soit imaginable entre les deux rois de leurs pays respectifs. Mais à la fin de l'épisode, quelle surprise de constater que Hickman a recommencé à mettre des sacrés twists ! Et quel twist ! Ah même si on s'en doutait, ça m'a vite reboosté et j'ai même fini par me dire que l'épisode n'était pas si mal !
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Ah ! Valerio Schiti arrive au dessin et c'est somptueux. Un vrai délice, un vrai régal pour les yeux que cet épisode. C'est merveilleusement bien dessinée, les couleurs de Frank Martin sont parfaites, New Avengers m'éblouie comme autrefois. C'est enfin que j'ai compris que les couvertures de l'immense saga de Hickman (l'arc Perfect World bien entendu) se complétaient ! A chaque couverture son lot de personnages. Cette fois on a le droit à Black Bolt, Iron Man, Reed Richards et Black Panther avec trois membres de la Grande Société. Comme pour présager un grand numéro, Hickman nous a concocté une série de prologues. Le premier concerne Black Bolt et Maximus le Fou, le frère de Black Bolt, qui affirme à ce dernier que ses pouvoirs étaient à son top

Le deuxième prologue porte sur Black Panther et les visions des défunts autres Panthères Noires du passé dont le père de T'Challa. Encore des dialogues, encore, encore, encore, encore, encore !! On en peut plus, on veut que ça explose, que tout explose, on veut Time Runs Out et ce n'est pas l'avant dernier arc de la série qui va m'empêcher de continuer à la suivre quand même ! Mais c'est infernal... Les dialogues sont coriaces, ils traitent de valeurs importantes mais ils sont trop nombreux et ça m'agace. Le troisième prologue concerne le Docteur Strange. Celui-ci apparaît pas forcément un très bonne santé et il l'ait un peu possédé par un démon (voir New Avengers Annual 1). Le quatrième fait discuter Banner et McCoy. L'un prépare la bombe pour la prochaine incursion, car il sait inévitable le fait de détruire une planète. Et encore une fois, le doute s'installe parmi les Illuminati. A-t-on le droit de détruire pour sauver ? A-t-on le droit de tuer une Terre pour sauver deux Univers ? Pour moi la réponse est "bien sûr que oui idiots" mais bon... Le dernier prologue concerne Black Swan. Tony Stark est en colère contre elle et ça se comprend. C'est même totalement justifié vu comment elle les a traité dans les précédents épisodes. Et puis voilà. Fin de l'épisode. On aura eu juste droit à une série de prologues visant encore une fois à attiser notre soif de bataille.
Twist final explosif qui annonce du lourd, j'ai quand même hâte.
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Valerio Schiti est de retour en force sur cet épisode. Frank Martin donne quelques petits coup de pouces à Valerio qui doit être surchargé de travail vu les beaux dessins qu'on nous donne. Paul Mounts gère les couleurs. C'est magnifique. C'est vraiment époustouflant. Je retrouve le goût pour cette série qui a connue de nombreux hauts et de bas. L'action n'est pas encore au rendez-vous. Elle y est un peu à la fin mais là on discute. Et non je ne vais pas encore râler sur ces dialogues. Cette fois, ils sont parfaits et ils sont utiles. Au lieu de faire la stratégie Bendis, Hickman nous dit fièrement que ses Illuminati ont une âme et c'est donc avec remord qu'ils détruiraient une terre. Surtout quand ils découvrent qu'elle est peuplée, qu'elle ressemble à laquelle ils vivent et qu'elle est peuplée de super héros qui ressemblent étrangement à la Ligue de Justice d'Amérique tiens tiens tiens.

No Rage

comme dirait un pote. Les bagarres entre Marvel et DC n'ont pas fini d'avoir lieu. Mais bon, passons outre. La première réaction des deux équipes est d'essayer de trouver une solution commune. Le Dieu Solaire les informe que l'équivalent chez eux des pierres d'infinité n'a pas résisté face à la puissance des incursions, comme dans notre monde. Mais très vite, Batman... Euh je veux dire Cavalier a des doutes. Il questionne sans arrêt les Illuminati

Que comptiez-vous faire ?

Et très vite tout le monde s'énerve. Les intellectuels essayent de ne pas faire déraper la situation en disant que c'était l'ultime recours mais qu'il était ouvert à toute suggestion. Les dialogues s'intensifient... ça commence à devenir du beau bazar !

Sur l'autre Terre, Namor agresse Cavalier pour que la bataille entre eux se déclenchent. Dieu Solaire élimine directement Beast et Richards en les balayant. La bataille peut commencer.
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Valerio Schiti toujours au dessin accompagné du détestable Frank Martin qui signe ici une plus belle prestation que les fois dernières. Des dessins merveilleux pour une série comic book superbe. Je n'ai pas grand chose à dire sur ce numéro, étant constitué essentiellement de bagarres entre héros de Terres différentes. Enfin Hickman entre dans le vif du sujet en nous offrant un très bel épisode digne du run de Bendis ! On en apprend plus sur les machinations de Docteur Strange lorsqu'il a essayé de vendre la totalité de son âme contre une puissance infinie. C'est magnifique, c'est incroyable. Tout est parfaitement maîtrisé et il n'y a rien à redire. Les scènes d'action sont sublimes. Chaque face a été établie avec soin. Aucune équipe ne l'emporte haut la main, ce sont des vrais batailles comme l'on n'a pas l'habitude d'en voir ! Comme vous l'aurez deviner, le flash back sur Docteur Strange est loin d'être inutile puisque :

Un épisode grandiose, à la hauteur de mes espérances.
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New Avengers 21

Encore un épisode gigantesque signé Hickman, Schiti et hélas Slavador Larroca. J'aime bien Salvador Larroca (notamment son cycle sur Invincible Iron Man) mais là, ses dessins sont immondes. Heureusement que ce n'est que deux pages et que les couleurs sont là pour rattraper le coup. L'enjeu est encore plus grand et les Illuminati n'en sortiront pas victorieux, du moins pas en quelque sorte. Jugez du peu :

Enfin un qui fait le bon choix !
Un excellent épisode !
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