Quelle surprise lorsque Urban Comics nous a annoncé la publication de la série Power Girl par Justin Gray, Jimmy Palmiotti et Amanda Conner. Grosse surprise car cela était totalement inattendue, et la surprise s’est vite transformée en impatience tant l’envie et le plaisir de découvrir un autre héros de DC Comics étaient grands. Il est plaisant de voir d’autre super-héros que les éternels Batman, Superman et autre Green Lantern, de temps en temps.
De plus, de Power Girl, je ne connaissais pas grand-chose, hormis ses origines, je m’étais alors contenté jusqu’alors de la voir dans quelques histoire de la Sociéte de Justice ou de Superman, et plus dernièrement dans des épisodes de Supergirl version New52. Bref, une très grosse envie de lire ce titre !

Membre de la Société de Justice d’Amérique, Karen Starr alias Power Girl aspire désormais à suivre sa propre voie en dirigeant sa propre compagnie. Mais un ennemi tenace de son passé contrecarre rapidement ses plans en prenant en otage Manhattan. Au même moment, un trio de séduisantes extraterrestres décide de prendre du bon temps en détruisant la Terre… (Contient les épisodes Power Girl : A New Beginning #1 à 6 + Fuzzy Logic in Wonder Woman #600)

Le début de cette série correspond avec le nouveau départ que veut prendre Karen sur notre Terre. Nous arrivons donc au meilleur moment ! Pour cela elle a décidé de racheter sa société Starrware Labs, se trouver un appartement et remplir son rôle de super-héroïne, tout en prenant soin de faire attention à la vie de son alter ego Karen Starr. Mais rien ne semble ne vouloir bien se goupiller.
Malgré toutes ses bonnes volontés et malgré l’équipe de choc qu’elle réunit au sein de société elle n’a pas d’argents dans les caisses pour pouvoir les payer ni même lancer de grandes campagnes de pub pour vendre les résultats de ses recherches. Ses visites d’appartements sont de véritables calvaires et la vie de Karen Starr est débordée par celle de Power Girl !
En effet, en six chapitres, Power Girl ne va pas chômer et se retrouver avec pas moins de trois menaces à affronter ! Au programme un combat d’une grande violence contre Ultra-Humanite (avec au passage un petit point sur ses origines) qui prend tout Manhattan en otage en échange du corps de la belle héroïne. Puis arrive une sorte d’éco-terroriste utilisant un grimoire magique pour détruire New-York avec des créatures d’Heroïc-Fantasy avant de devoir trois créatures, peu vêtues, de l’espace venue sur Terre pour faire la fête mais semant chaos et cadavres sur leur passage.

Autant le dire les neuf dixième de ce premier volume est condensé d’action, d’action et d’action ! Pas un moment de répit pour notre pauvre Power Girl qui se démène pour protéger sa ville. Ce qui laisse peu de temps à Karen pour souffler, mais ces rares moments en « civil » sont l’occasion à pas mal d’humour, que ce soit au cinéma avec la loufoque Terra, avec son chat, ou encore lors des entretiens d’embauches dans sa société. Et ces moments sont surtout l’occasion de voir Karen Starr, terriblement sexy, se dévêtir pour se changer en Power Girl. Et il faut bien reconnaître que si c’est sympa une fois, cela devient très vite répétitif. Comme les allusions salaces au physique de Power Girl.

Si les ennemis sont variées, si les résolutions des arcs sont originales, si l’action est omniprésente, on ne peut s’empêcher à la fin de ce volume de ce dire « Et ? » Car nous assistons au final à des histoires, bien que loufoques, qui se suivent et n’apportent pas grand-chose au développement de Power Girl, à l’inverse des rares interludes « Karen Starr ». On en vient presque à regretter ce trop plein d’action au détriment d’une véritable histoire à suivre. La vie de Karen Starr, malgré son peu de visibilité dans ce tome est plus drôle et plus intéressant. La narration, qui essaie de nous surprendre avec la résolution des intrigues, suit malheureusement très souvent le même schéma. On ne peut s’empêcher de sentir alors une petite monotonie due à la répétition se mettre en place. Et pourtant j’aurais tellement aimé être fan de ce tome, pour inciter Urban Comics à récidiver ce genre d’initiatives.

Graphiquement, Amanda Conner nous offre une prestation de grande qualité, bien que jouant beaucoup sur le côté sexy de Power Girl, dans un style assez cartoony, assez délirant, et pourtant ses visages sont d’une très grande expressivité ! C’est vivant et très rythmé, mais quelques approximations quand les actions s’enchainent ou lors des combats. Le tout merveilleusement mis en couleur par Paul Mounts.

Bref, il est indéniable que ce premier tome de Power Girl est plaisant à lire. On passe un bon moment, c’est bourré d’action, sans temps mort et avec des dessins sexys et drôles. Cependant une fois la lecture terminée on en retient pas grand-chose, aussi vite oublié que lu.
Romain_Bouvet
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le 8 sept. 2014

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Romain Bouvet

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