SuperS c'est super !

Bon, autant se débarrasser tout de suite du jeu de mot facile : SuperS c'est super ! Voilà, ça c'est fait.

À la première lecture, Un petite étoile en dessous de Tsih peut se résumer ainsi : Et si Superman avait des frères et soeurs et qu'il n'avait pas été recueilli à son arrivée sur Terre ?
En effet, Mat, Lili et Benji sont seuls malgré un robot faisant vaguement office de figure paternelle, sans parents pour les consoler, pour les aider dans leur vie d'enfant, se retrouvant ainsi gérer des éléments de la vie quotidienne dont des enfants n'ont pas à se préoccuper d'habitude.
Mat, qui tente coûte que coûte d'avoir une vie d'adolescent ordinaire tout en assumant son rôle de grand-frère, est aussi confronté à une soeur et un frère désirant faire usage de leurs fantastiques pouvoirs.

Ainsi, à travers le prisme super-héroïque et des dessins faussement innocents, l'album amène des réflexions sur la différence et l'intégration, ici posée à deux échelles : celle d'étrangers désirant mener une vie normale dans leur pays d'accueil mais aussi celle d'un adolescent cherchant ses repères dans un nouveau collège.

Finalement, SuperS se révèle être un petit bijou porteur d'un message plus profond qu'il n'y parait tout en mêlant les émotions sans jamais tomber dans le pathos.

On a vraiment hâte de lire la suite surtout que de nombreuses questions restent en suspens : Qu'est-il vraiment arrivé aux parents des trois enfants ? Quelles seront les conséquences de leur coup d'éclat en fin d'album ?