Hélène
Elle dégage quelque chose dès son apparition. Elle est sur son portable, mal coiffée, mal habillée. Elle a une telle façon d'ignorer les gens autour d'elle qu'elle en devient fascinante. Comme un...
Par
le 10 avr. 2017
31 j'aime
5
Après "Le Goût du Chlore" et "Dernier week-end de janvier", "Une sœur" confirme l'impact profond que l'œuvre de Vivès a sur moi.
Ce sont encore une fois les mêmes qualités qui se déploient. D'abord un dessin absolument magique, Vivès arrive à faire des gribouillis vivants et animés, sa représentation du corps est absolument bouleversante, il donne à 4 traits et une ombre un relief que n'auront jamais des planches recouvertes de bulle.
Et puis c'est toujours sa sincérité et son authenticité parfaite, sans morale, juste la vraie vie, les vrais gens, les vraies dialogues, les vrais silences, le passage de l'enfance à l'adolescence… Tout ça est extrêmement fort.
Avec "Une sœur", davantage que dans les deux œuvres précitées (et dans une bien moindre mesure que dans "Petit Paul" et "Les Melons de la colère"), Vivès nous livre encore un peu de lui, de ses fantasmes, de son rêve assumé d'être ce petit garçon pris sous l'aile d'une "grande sœur", dans une relation à la fois tendre et délicate et en même temps sexuelle et lubrique. Je trouve ça intéressant d'exposer ses fantasmes, sans les expliquer ni les justifier.
Et puis cet album est aussi empreint de nostalgie, puisque Vivès a surement connu ces histoires d'amour de vacances fantasmées avec des filles plus âgées, comme tous les petits garçons d'ailleurs.
Petite mention pour la fin de l'album aussi, qui montre à quel point Vivès, en plus de savoir créer une ambiance, peut aussi être génial dans le scénario.
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le 10 avr. 2017
31 j'aime
5
Alors oui, le dessin est vraiment très beau, d'une technique impeccable. mais évidemment, c'est encore une histoire avec une jeune fille sublime à la poitrine proéminente. Evidemment, elle est...
le 9 juil. 2017
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6
" J' pense à Elisabeth Martin Pas ma mère, pas mon frère, pas ma maîtresse d'école Celle qui a plongé un matin Sa bouche et sa langue dans ma bouche à l'automne " Elisabeth Martin par Tom...
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le 28 juin 2017
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Lorsqu’on tient entre les mains un exemplaire de L’Archipel du Goulag, il est essentiel de se rappeler sa valeur. Ecrit dans la clandestinité, au péril des jours de l’auteur, le contexte d’écriture...
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Le voici, enfin, le livre que je cherchais désespérément, durant toutes ces années de lecture à tâtons. Après tant de romans terminés sans que mon cœur en soit effleuré, tant de pages survolées sans...
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le 30 janv. 2025
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le 26 janv. 2021
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