Le dragon noir est beau donc je suis content

Un tome moins intense que le précédent, mais qui nous gratifie de dessins absolument splendides, que ce soit les décors ou les personnages.

Ce tome prend son temps pour instaurer l'ambiance féerique et chaleureuse du monde des 12 si familier, tout en y ajoutant une atmosphère bien plus pesante lorsqu'il le faut.

On a droit à un nouveau type de menace : Grougalorasalar le dragon noir, venu imposer un ultimatum au couple royale. Vu la puissance qu'a atteint Yugo, on peut imaginer qu'il pourrait le vaincre, mais pas sans détruire la terre sous l'effet de sa puissance. L'originalité du défi n'est donc pas si Yugo va pouvoir le vaincre, mais plutôt comment il va le vaincre. Serait-ce cette fameuse Grande vague qu'on nous tease ? Décidément notre pauvre Yugo n'a pas une seule minute pour souffler, d'autant plus qu'il est encore bien affaibli par la belladone (ce qui me fait m'interroger sur la puissance de ce poison, si une simple goutte permet de tuer un demi-dieu).

Parmis tous ces enjeux, Julith se tient stoïque et silencieuse au milieu de tous ces dragons et demi-dieux. Qui sait ce quel sera son rôle dans l'intrigue, mais je suis très hypé.

On regrettera peut-être la lenteur de l'intrigue, mais comme a prévenu Tot au début du tome, ce n'est pas la destination, mais le voyage qui importe, alors on espère que ce voyage continuera d'être aussi enchanteur.