Wind Fighters, tome 1 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Premier tome d’une nouvelle série de Christophe Cointault, dont j’ai acheté l’intégrale lors du salon des Optimales de ma ville (avec une petite dédicace en prime, il y a des chances que se soit la seule que j’ai avec Tinta Run d’un mangaka). La série est composée de quatre volumes au total, comme pour Tinta Run, première série de l’auteur. Les deux séries sont proposées chez Glénat, tandis que la troisième se trouve chez Pika, sous un pseudonyme (je me demande bien pourquoi ce choix d’ailleurs).

Le tome démarre en nous plongeant directement dans le feu de l’action, on se trouve en ville, avec une jeune fille traitée comme une criminelle par ce qui semble être la police locale. Je n’ai pas spécialement aimée l’introduction des personnages avec leurs noms et surtout, la phrase d’accroche. Même si ça permet plus ou moins de déjà cerner un peu le caractère du personnage, je préfère apprendre à le connaître autrement. Surtout qu’en lisant la suite, on comprend très vite qui est le vilain de l’histoire, ce qui les rend inutiles très vite. Pour l’instant, j’ai l’impression que l’antagoniste va suivre le même fonctionnement que dans Tinta Run… Pour la fille, il s’agit de l’un personnages principaux, avec son frère qui apparaît peu de temps après, avec le même style de présentation. Dès ses premières pages, ils paraissent bien étranges, loin de la normalité et pas uniquement à cause de leurs fringues. C’est plutôt leurs méconnaissances sur le fonctionnement normal de la société qui fait vite réagir. Bien évidemment, pour Bud, ce n’est qu’une excuse et il n’imagine pas une seconde que ses enfants n’ont juste jamais quitter un lieu isolé de tout. Les enfants, notamment Hope est donc montrée dans un instant de faiblesse et avec une réaction assez innocente. L’agression qu’elle subira de l’autre bourrin vaudra l’énervement de son frère qui laminera plusieurs de ses comparses, avant d’attirer de futurs compagnons. Hélio est l’ainé de la fratrie, je ne saurais dire de combien et il semble pouvoir utiliser le Wind, sans savoir pourquoi ni comment. Ses nouveaux amis l’aideront à comprendre comment il est possible d’obtenir un tel pouvoir. Très vite, il apparaît que celui-ci est un brin amnésique, il commence à se souvenir de certaines choses suivant les mots ou les situations. Petit à petit, le passé ressurgi et il ne laisse pas transparaître que des bonnes choses.

Téméraire et protecteur, Hélio a tendance à toujours se donner à fond tout en fonçant dans le tas. Très vite il montre des signes de faiblesses, notamment au niveau du souffle. Un enfant ne peut pas deviner, mais un adulte peut comprendre qu’il a un problème, sans doute cardiaque ou pulmonaire. Même si c’est tourné un peu en comédie au début, la série fini par prendre un ton plus sérieux à ce sujet et à raison. S’il se pousse trop, il pourrait bien réduire drastiquement son espérance de vie. Mais Hélio refuse de paraître faible, d’être encore traité de bon à rien ou autre chose, lui aussi veut pouvoir agir pour les autres. Son cœur est peut-être faible, mais il est également grand. Hope est plus réservée et du genre à rester en retrait, à éviter les ennuis. On peut dire qu’ils sont le jour et la nuit et ce n’est pas qu’un jeu de mot. Comme son frère, elle a une marque sur sa main et elle semble venir d’une mystérieuse pierre. Il est facile de deviner après les explications que le wind de Hélio vient de celle-ci et donc, que Hope aussi possède un pouvoir, même s’ils l’ignoraient tous les deux. Les pierres étant liées l’une à l’autre, soit elle a le même pouvoir, soit son opposé et vu le choix des caractères, je penche pour l’opposé très vite. Ignorant tous les deux qu’ils avaient de tels pouvoirs, leur découverte se fait de la même manière : lorsqu’ils sont en colère. Autant le frangin s’énerve aussi facilement qu’il se fatigue, autant la frangine est plutôt un long fleuve tranquille qu’il ne vaut mieux pas chercher. La série mélange donc des passages humoristiques avec d’autres biens plus sérieux, que l’on retrouve souvent liés aux passages sur le passé des personnages.

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