Jusqu'ici je n'avais lu Yotsuba que de manière intermittente et j'avais l'image d'un manga très très "tranche de vie" avec une gamine de 4 ans qui découvre différents aspects de la vie : être ami avec un chien, saluer les gens du quartier, découvrir tel ou tel objet de la vie de tous les jours.
Si la série a connu un succès critique, elle est loin d'être hyper connue en France. Néanmoins, les éditions Kurokawa tentent quand même de relancer le titre avec une réimpression du tome 1. Et en le lisant, je me suis aperçu d'à quel point en fait c'était un manga comique basé avant sur des situations provoqués par Yotsuba.
Déjà, il y a ce flou pour savoir si celle-ci est extrêmement naïve (elle semble ne rien connaitre de la vie) ou si elle a pas un grain : dans le premier chapitre, en testant une balançoire, elle se la prend dans la tête. Elle pense aussi que les sonnettes sont des boutons pour faire sortir les gens et leur faire coucou. En vrai, une petite gamine qui a des problèmes de vocabulaires (elle inverse les syllabes) énergique, qui est involontairement vache avec son entourage (elle donne des surnoms) met les pieds dans le plat et est extrêmement maladroite malgré son envie de bien faire ... ça ne vous rappelle pas un peu Anya de Spy X Family ?
En vrai, en le lisant, je me suis aperçu qu'on était sur le manga qui sans doute inspirer de nombreux récits de parents, souvent de papa, projetés violemment dans qui doit gérer une gamine hyperactive mais ultra-attachante : Spy X Family, Un drôle de père (la première moitié, quand c'est pas malsain) Buddy Daddies, etc... Le fait qu'il soit lâché que Yotsuba est une enfant trouvée et que son père ai été obligé de l'élever de façon expéditive ("je n'ai pas eu le temps de dire ouf") confirme ce schémas.
Yotsuba s'accompagne aussi d'un grand nombre de personnages qui tentent de reproduire la cellule familiale de la petite fille entre l'ami du papa, Jumbo qui est une autre figure paternelle ou les voisines qui à leur tour incarnent différentes facettes de la soeur/maman. Et c'est vraiment feel-good. Hate de lire la suite.