Monstre intraterrestre
Le principal intérêt de 10 Cloverfield Lane réside évidemment dans cette perspective d’extrapolation de l’univers du film d’origine de Matt Rieves, ayant connu son petit succès en 2008,...
le 17 mars 2016
108 j'aime
7
Je n'avais pas vu ni entendu parler du premier "Cloverfield", je n'ai capté la production Bad Robot (J.J Abrams) qu'après visionnage. Et je n'avais vu aucune des bandes-annonces (un peut trop?) explicites sur l'issue et la vraie nature du film. En fait à part le court synopsis sur la porte d'entrée du ciné je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Je ne m'étais même pas informé sur le casting.
Bref, le grand flou en entrant dans la salle et je dois dire que pour voir ce genre de film, c'est la meilleure chose possible. Rien ne me laissait présager le dénouement de ce thriller en huit clos glaçant... je ne savais pas si je revivais le délire psychopathe de "Room" sorti sur nos écrans il y a peu, une manipulation machiavélique pour tromper l'héroïne du film, ou s'il au-delà de la parano du personnage brillamment joué par John Goodman il se passait vraiment des choses bizarres en dehors du bunker... La réalisation de ce point de vue là torture magnifiquement nos esprits en nous laissant alternativement l'idée, voire l'espoir, que ces trois situations sont toutes à fait possibles. A un moment on se surprend à devenir presque persuadé que Goodman dit vrai... puis à un autre que non, c'est juste un taré. Et la balance continue à pencher d'un côté puis de l'autre, sans cesse, et on doute jusqu'à la toute fin, avant de tout comprendre. Et ça c'est fort.
Ainsi donc, les dernières minutes du film ont été particulièrement jouissive et justifie pleinement ma note. C'était en effet bien au delà de toutes mes espérances, une vraie claque !
Moralité de l'histoire : il vaut toujours mieux être totalement ignorant sur le contenu d'un film et se laisser surprendre en salle pour en profiter au mieux. Parce que si j'avais su tout ce que je lis sur ce site ou ailleurs (hélas trop précis sur le contenu du film), la seule évocation de JJ Abrams aurait été pire qu'un spoil en m'enlevant tout effet de surprise et ma réaction aurait été totalement différente.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 14 avr. 2016
Critique lue 360 fois
2 j'aime
D'autres avis sur 10 Cloverfield Lane
Le principal intérêt de 10 Cloverfield Lane réside évidemment dans cette perspective d’extrapolation de l’univers du film d’origine de Matt Rieves, ayant connu son petit succès en 2008,...
le 17 mars 2016
108 j'aime
7
Inutile de tourner autour du pot pour vous dire que ce 10 Cloverfield Lane laisse, après la séance, un sentiment mitigé. Je ne regrette pourtant pas mon argent. Mais le film est symptomatique d'une...
le 16 mars 2016
98 j'aime
12
(Regorge de spoils) Howard est un mec prévoyant. Genre Curtis, voyez, le gars de Take Shelter : on sait jamais, des fois que, un appart en sous-sol, ça peut aider. Provisions, filtration de l’air,...
le 8 juin 2016
73 j'aime
18
Du même critique
Le temps s’était simplement arrêté pour Slowdive, qui reprend juste les choses là où il les avait laissées... Ou du moins à leur son pré-«Pygmalion», c’est à dire entre shoegaze et dream-pop, avec...
Par
le 22 mai 2017
3 j'aime
1
Quelques mois après un ep mélodieux et planant, le duo new-yorkais Beau sort son premier album, That Thing Reality, sorte de journal intime revenant sur près de dix ans d’une vie d’ado intense et...
Par
le 7 avr. 2016
3 j'aime
En glissant sa sublime voix sur la dernière production baroque de Ducktails (St. Catherine), Julia Holter a laissé malgré elle un avant-goût d’un nouveau disque plein de grâce. La Californienne a dû...
Par
le 1 sept. 2015
3 j'aime