Monstre intraterrestre
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le 17 mars 2016
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Fausse suite de l’excellent Cloverfield sorti en 2008, 10 Cloverfield Lane raconte une histoire différente en empruntant les codes de son aîné tout en ayant la malice d’y ajouter sa propre patte, quelle soit visuelle où scénaristique. Recueilli par un homme bourru dans son bunker après un violent accident de voiture, Michelle apprend de la bouche de ce dernier et d’un autre habitant de l’abri que personne ne peut sortir car en surface se déroule apparemment une attaque massive d’origine inconnu. Et c’est à ce moment que le film sort son arme la plus efficace dont il va faire usage avec brio pendant quasiment toute la durée de l’histoire : Le Doute.
Le premier Cloverfield sortait un peu de nulle part. Son attaque de New York par une créature géante filmé caméra au poing par un groupe de gens lambda cherchant à la fuir avait néanmoins été une excellente surprise. Comme son modèle, 10 Cloverfield Lane est produit et dépend beaucoup de l’implication de J.J. Abrams. L’effet de surprise ne fonctionnant plus, on pouvait légitimement craindre une suite bateau, qui ne fasse juste que plus grand et plus fort, comme souvent dans ces cas la. Il n’en est rien.
On ressent les efforts salutaires réalisés pour n’avoir aucun rapport avec Cloverfield premier du nom et c’est très bien ainsi. 10 C.L a sa propre identité, son propre tempo, et évolue dans une direction complètement différente. Cette fausse suite va chercher dans vos peurs et vos angoisses sa matière première pour vous menez la où elle le désire. On sait que quelque chose ne va pas. Mais de façon très bien amené, le film multiplie vos interrogations, et de ce fait le nombre de réponses possibles que vous pourriez imaginer. Alors que le premier volet était un huis clos à l’échelle d’une ville, ce Cloverfield pas 2 revient au classicisme du huis clos en espace très réduit. Il peut en plus compter sur un casting performant, avec un John Goodman qui touche l’excellence dans un rôle pourtant loin de ses standards habituels.
Dommage que les quelques dernières minutes viennent un peu gâcher l’atmosphère pesante instaurée depuis le début, et ce malgré une conclusion que je trouve correcte.
Encore !
Chernoverfield
Créée
le 13 juin 2016
Critique lue 307 fois
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