127 Heures par Antoine_Bernier
Le film s'inspire de l'épopée d'Aron Lee Ralston, un alpiniste américain de 27 ans, qui, en 2003, est resté coincé plus de six jours dans les gouffres de l'Utah. La prise de distance face aux tumultes de la ville et le rapport de l'homme face à la nature n'est pas sans rappeler « Into the wild » de Sean Pean. C'est avant tout un film d'aventure dramatique où le réalisateur de "Slumdog millionnaire" dévoile de magnifiques plans d'ensembles des gouffres de l'Utah, ponctués de bruitages urbains. Tout le dynamisme de cette production du 7ème art réside dans la diversité des plans, l'alternance entre musiques calmes et musiques entraînantes. La réussite à filmer un seul protagoniste, sans ennuyer le spectateur, est déjà en soi une prouesse. En plus de la douleur physique, suggérée par des scènes spectaculaires ou la vision du sang, le film s'intéresse à l'état psychologique d'Aron Ralston, un héros en prise à la folie qui doit lutter contre la schizophrénie. Le film met aussi en avant une dimension psychanalytique, notamment grâce à des flashbacks avec une caméra qui fait une introspection dans certains souvenirs du héros.
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